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Bleu ciel, Bleu marine, Bleu nuit, Bleu pétrole, Bleu roi… peu importe, cette coupe ne ressemble vrai­ment à rien

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Que pouvons‐nous au final repro­cher aux Bleus ? Difficile de répondre à cette ques­tion tant la Coupe Davis, qui faisait partie de notre ADN et de notre culture, est devenue une compé­ti­tion insi­pide et illégitime.

En chan­geant son format, son état d’es­prit, et son ambiance, et sans se dédouaner d’un manque de perfor­mance des hommes de Grosjean, il faut bien recon­naître que cette coupe ne nous appar­tient plus et qu’elle ne nous émeut plus.Ces joutes en deux sets qui s’en­chaînent comme on enfile des perles ne servent à pas grand chose et limitent un suspense devenu invisible.

Alors, plutôt que de taper sur la tête d’un sélec­tion­neur un peu mièvre, il vaux mieux une fois de plus remettre le sala­dier d’argent là où il est placé main­te­nant. C’est à dire à peu près nulle part dans le calen­drier et dans le cœur des passionnés et des supporters.

Au final, on retiendra malgré tout la hargne de Arthur Rinderknech, pas si loin dans le deuxième set face à Norrie, et la classe de Nicolas Mahut pour qui le bleu reste sa couleur préférée.