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Osaka, tu me fatigues…

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Un sportif digne de ce nom est avant tout un cham­pion qui s’ex­prime sur son terrain de jeu. Par la suite, si sa noto­riété est grande et son inté­grité aussi, il peut alors utiliser son aura et son image pour porter des idées, défendre des causes.

Mais pour parvenir à atteindre ce statut, il faut avoir une conduite irré­pro­chable et une certaine maturité. 

L’exemple parfait de cette muta­tion est Mohamed Ali, et il ne sera sûre­ment jamais égalé.

Ce que nous propose Naomi Osaka depuis son coup média­tique de Roland‐Garros est tout l’in­verse d’une démarche saine et sincère. Son prétexte de la santé mentale est irre­ce­vable comme sa dernière une pour le fameux numéro « maillot de bain » de Sports Illustrated.

Oui, Osaka tu me fatigues, tes erre­ments confirment que ce qui importe, c’est avant tout ton aura médiatique. 

Cette forme de narcis­sisme exacerbée traduit forcé­ment une santé mentale balbu­tiante mais qui n’a fina­le­ment rien à voir avec ton statut de joueuse de tennis soit disant harcelée par des médias idiots et pesants.