AccueilLe blog de la rédac'Un petit-déjeuner au Murat cela ne se refuse pas

Un petit‐déjeuner au Murat cela ne se refuse pas

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Votre servi­teur était invité ce jeudi 8 octobre à une confé­rence de presse inti­miste en présence de Jean‐François Caujolle et Cédric Pioline pour faire un plan sur le BNP PARIBAS Masters de Bercy, et comme c’était au célé­bris­sime bar‐lounge‐restaurant‐snack‐ dit le Murat, Grand Chelem/Welovetennis a sorti la veste en velours et les remarques provin­ciales, l’effet était garanti.

Un provin­cial (Grand Chelem et Welovetennis sont basés à Lyon) quand il monte à Paris, il sort son costume du dimanche : chemise blanche, veste en velours noir, poches anglaises, il le sort d’au­tant plus qu’a­vant de se pointer au Murat, il avait du la veille présenter le concept GC/WLT au board de la commu­ni­ca­tion du Crocodile, petite société fran­çaise au CA de 1,55 milliards d’Euro qui se targue à juste titre de vendre un article du croco dans le monde toutes les deux secondes. 

Mais reve­nons au Murat ce jeudi matin, l’am­biance est cosy, la lumière est tamisée et comme d’ha­biude il y a un vip à chaque table. 
– Table 1 : Alain Cayzac avec une barbe qui se confie à un inconnu ou à son neigre (NDLR : Alain Cayzac veut écrire un livre sur son passage à la prési­dence du PSG).
– Table 2 : Une grande brune sculp­tu­rale qui enchaine un rdv disons‐le calin avec un Russe, portable dernier cri à la main. – Table 3 (au fond à gauche): Jean‐François Caujolle au télé­phone entrain de valider le budget pour la surface de Bercy. « Cette année on a fait un vrai effort là dessus, Bercy a accepté par exemple de « dégeler » la pati­noire pour que le court 1 se rapproche le plus du central, nous avons fait cela car les joueurs se plai­gnaient à juste titre de n’avoir pas les mêmes condi­tions sur chaque court  » commente JFC entre deux appels. Cette fois, c’est un ami qui aime­rait une invi­ta­tion pour son fils, bref la vie d’un orga­ni­sa­teur de tournoi. 

Il faut dire qu’il est 9H05, que le petit‐déjeuner est programmé à 9H30 et que votre servi­teur, toujours provin­cial, ayant eu peur de se perdre dans la capi­tale se retrouve là tout seul, 25 minutes avant le coup d’envoi !

Heureusement une « collègue » de Reuters arrive, on enchaine sur la présen­ta­tion de Grand Chelem numéro 9. Un café, deux cafés, un crois­sant, 9H23, Cédric Pioline se pointe, s’as­sied, sourit. Et là, un peu pour mettre l’am­biance et toujours en bon provin­cial, votre servi­teur attaque d’en­trée par un service volée : « Cedric, j’ai revu ta demi finale sur ESPN face à Stich, je me rappel­lais pas que tu jouais aussi bien ».

Réponse du cham­pion un peu étonné et agaçé : – Ben merci, çay va fort.
Non, mais tu m’as mal compris, j’ai revu les images, tu jouais à un niveau incroyable, que des coups gagnants, une première balle de folie, rien à voir avec ton épopée de l’US Open.
C’est vrai je m’en rappelle c’était parti­cu­lier, il faisait presque nuit et Stich était aussi en grande forme.

9H30 : Sarah Pitkowski, la grande orga­ni­sa­trice nous demande de patienter car le Figaro ne devrait pas tarder, entre temps, Cayzac est parti et le Russe progresse dans son approche géopo­li­ti­coa­mical, Le Figaro arrive, la grande messe peut alors commencer ouf !