AccueilOpen d'AustralieLi Na : "Je me sens chanceuse jusqu'à présent"

Li Na : « Je me sens chan­ceuse jusqu’à présent »

-

Li Na commence à être une habi­tuée. En battant la jeune Eugenie Bouchard en deux sets 6–2 6–4, la Chinoise s’est quali­fiée pour la troi­sième finale de sa carrière à l’Open d’Australie. Une nouvelle chance de soulever le trophée pour elle qui a du s’in­cliner sur la dernière marche en 2011 face à Kim Clijsters et l’année dernière contre Victoria Azarenka. A 31 ans, la numéro quatre mondiale s’af­firme comme l’un des joueuses les plus régu­lière et expé­ri­mentée du circuit. En confé­rence de presse, Li Na est apparue confiante quant à ses chances de victoire finale.

Comment était votre match aujourd’hui ?
Excellent. Au final, j’ai gagné donc… Je pense avoir très bien joué dès le début du match. Le deuxième set était un peu plus tendu parce que je commen­çais à penser à la finale. C’est comme si je sentais que j’avais déjà un pied en finale. Mais Eugenie a très bien joué aussi. 

Vous avez 12 ans de plus qu’elle. Pensez‐vous que l’expérience vous a aidé ?
Je pense qu’elle pourra encore jouer 12 ans de plus. Elle va aller loin, elle est jeune. Elle frappe bien la balle, elle sera une grande joueuse. 

Le second set aurait pu se passer autre­ment. Vous avez toute les deux eu des frayeurs sur votre service. Que vous êtes‐vous dit à ce moment là ?
J’ai eu beau­coup de chance sur chaque jeu. J’ai eu beau­coup de balles de break et de jeu mais je n’ai pas toujours concré­tisé ces occa­sions. Donc quand elle m’a breakée, je me suis dit « joue point après point car le match n’est pas fini ». 

Vous avez obtenu de très bons résul­tats lors des quatre dernières années. Est‐ce plus facile pour vous main­te­nant de jouer une demi‐finale de tournoi du Grand Chelem ?
Non, ça n’est pas simple. Vraiment pas. Si vous voulez être en demi‐finale, vous devez gagner au moins cinq matchs. Et en Grand Chelem, il n’y a jamais de match facile. Aujourd’hui par exemple, sur la balle de match, elle a frappé dans le filet et c’était un soula­ge­ment. Mais j’ai joué plusieurs demi‐finales donc c’est vrai que j’ai plus d’expérience.

Vous avez plusieurs fois atteint la finale ici à Melbourne. Qu’avez-vous appris de vos précé­dantes expé­riences ?
Je crois que c’est la troi­sième fois que je suis aussi proche du trophée. Je vais essayer de ne pas tomber cette fois, car l’an dernier en final, je pense avoir très bien joué mais je n’ai pas eu de chance. Je vais tâcher de profiter et de rester en forme. 

Vous allez jouer Cibulkova. Que pensez‐vous d’elle ?
Je pense qu’elle va très vite sur le court, elle se déplace bien. Et elle frappe très fort. Nous avons un peu le même style de jeu. Ca va être un match diffi­cile et tendu, un autre challenge. 

Si vous gagner, allez‐vous envoyer quelque chose à Safarova, une partie du prize money par exempe ?
Je vais lui envoyer un sourire, c’est tout ce que je peux faire. 

Pensez‐vous que vous joué plus calme­ment depuis que vous avez frôlé la sortie lors de ce match ?

Oui c’est sûr. J’ai vrai­ment senti que j’avais une seconde vie dans ce tournoi après ce match. En Chine, on dit que si vous avez un moment diffi­cile et que vous le passer, c’est que vous êtes chan­ceux. Je me sens chan­ceuse jusqu’à présent.