AccueilOpen d'AustralieAzarenka : "Pas la fin du monde"

Azarenka : « Pas la fin du monde »

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Défaite par Agnieszka Radwanska, la tenante du titre à Melbourne Victoria Azarenka est revenue en confé­rence de presse sur son quart de finale manqué. Si elle a maintes fois reconnu au cours des ques­tions des jour­na­listes que la Polonaise avait très bien joué, la numéro 2 mondiale a tenu à préciser qu’il lui restait certains progrès à faire pour être moins prévi­sible sur le court.

On a l’im­pres­sion que la façon de jouer d’Agnieszka vous a énervée aujourd’hui.

Quoi ? Non, elle a bien joué. Elle ne m’a pas énervée. Je ne pense pas que j’ai joué mon meilleur tennis, mais ça ne m’a pas énervée.

Quand vous avez gagné le second set, qu’est‐ce qui s’est passé dans votre tête au début du troisième ?

Et bien, le premier et le troi­sième set, je pense que j’ai fait beau­coup trop d’er­reurs et surtout beau­coup trop d’er­reurs dans les moments impor­tants. Comme en répon­dant à un drop­shot par un drop­shot, ou que j’avais tout le court ouvert. Bien sûr, elle a réalisé des passings incroyables aujourd’hui et attrapé toutes les balles. Mais je n’ai pas eu la concen­tra­tion pour finir les points avec préci­sion. Ca a changé la dyna­mique. Elle en a tiré avan­tage. C’était dur de revenir. Mais, je ne sais pas, mon jeu n’était pas là aujourd’hui tel que je voulais. Mais elle a clai­re­ment très bien joué.

Y a‑t‐il quelque chose en parti­cu­lier qu’elle a mieux réalisé que d’habitude ?

Elle était agres­sive. Elle faisait tout le jeu. Elle prenant les bonnes déci­sions. J’étais trop prévi­sible. Dans le deuxième set j’ai tenté de me battre pour revenir. Dans le troi­sième set, vous savez, le premier jeu a été impor­tant. Je l’ai laissé filer plutôt faci­le­ment. A partir de ce moment là je ne pouvais pas revenir. C’était dur.

Combien de temps cela va vous prendre pour oublier une défaite comme celle‐ci ?

J’irai bien dès demain. Je vais travailler dès demain. Ce n’est pas la fin du monde. Je ne suis pas heureuse de ce que j’ai fait aujourd’hui. Mais sur le court j’ai senti que je pouvais mieux jouer. J’aurais pu changer quelque chose dès aujourd’hui. J’aurais pu être plus costaude. Il y a tant d’as­pects à améliorer par rapport à ce match. Mais je ne peux pas lui enlever ce qu’elle a fait aujourd’hui. Elle a joué de façon incroyable. Elle était au dessus dans les rallies les plus longs et bien plus précise que moi.

Bien entendu vous êtes très déçue. Y a‑t‐il une impres­sion de chance gâchée ? Parce que les Grand Chelems n’ar­rivent que quatre fois par an.

Oui, vous pouvez voir ça comme une oppor­tu­nité de gâchée. Il n’y a rien à faire d’autre là main­te­nant. J’ai beau penser à cette défaite, à ma décep­tion aujourd’hui, c’est ce que c’est. Ce à quoi je dois penser, c’est ce sur quoi je vais devoir faire mieux la prochaine fois. C’est juste le début. Donc je sais que si je n’étais pas capable de mieux faire qu’au­jourd’hui, autant arrêter de jouer au tennis. Mais je sais que je peux mieux faire et je peux mieux jouer donc… Je pense qu’il y a quelque chose de positif.

Vous avez parlé de votre prévi­si­bi­lité comme un problème. Comment comptez vous changer ça ?

En réflé­chis­sant un petit peu plus sur le court. Essayer de garder la tête froide pendant que je joue, et pas juste être un peu dans les nuages et regarder mon adver­saire jouer de façon incroyable. Je dois faire quelque chose, quelque chose de diffé­rent, même si c’est une chose que je n’aime pas faire.