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Padel : Le guide des règles pour le joueur de tennis

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Si vous jouez au tennis depuis des années, il y a de grandes chances que le padel vous attire déjà. Tout le monde en parle, tout le monde s’y met, et on vous a proba­ble­ment déjà proposé “un petit match pour tester”. Et à vrai dire, ce sport a quelque chose d’immédiat : on prend la raquette, on fait trois échanges… et on a l’impression de s’amuser depuis toujours.

Mais atten­tion : même si le padel ressemble au tennis, certaines règles peuvent vous surprendre lors de vos premières parties. Rien de compliqué, rassurez‐vous, mais quelques subti­lités qui changent vrai­ment la manière de jouer.

Les murs : votre meilleur ami (et parfois votre pire ennemi)

La première fois qu’on met les pieds sur un terrain de padel, on a presque l’impression d’entrer dans une cage. Des vitres, du grillage, un terrain tout petit… Et pour­tant, ce sont préci­sé­ment ces éléments qui rendent le jeu aussi fun. Au padel, les murs font partie du terrain, et oui : la balle peut les toucher après avoir rebondi au sol.

Pour comprendre toutes les subti­lités liées aux rebonds et aux parois, vous pouvez jeter un œil aux règles du padel : service, grillage et vitre — c’est parti­cu­liè­re­ment utile quand on vient du tennis.

Ce détail change tout : on peut défendre en lais­sant la balle taper la vitre, utiliser les murs pour remettre des balles impos­sibles, et même créer des trajec­toires complè­te­ment folles. Au début, on tâtonne un peu… puis très vite, on se met à les utiliser volontairement.

Le service : un geste simple, presque déstabilisant

Autre moment où les tennismen sont un peu perdus : le service.

Ici, pas ques­tion d’armer un gros lancer et de claquer une première à 180 km/h. Au padel, tout est plus calme : on laisse simple­ment tomber la balle devant soi, elle rebondit, et on la frappe sous la cein­ture, en douceur.

Et malgré cette simpli­cité, il y a un petit piège : la balle doit atterrir dans la diago­nale adverse sans toucher la vitre avant. Si elle touche la vitre laté­rale après le rebond dans le carré, en revanche… le point continue. Oui, c’est inha­bi­tuel, mais on s’y fait vite.

Le score : au moins un repère familier

Sur ce point‐là, aucune surprise : 15, 30, 40, avan­tage, jeu… tout est exac­te­ment pareil qu’au tennis. La plupart du temps, on joue deux sets gagnants, avec un tie‐break clas­sique si ça arrive à 6–6.

La seule vraie diffé­rence, c’est que le padel se joue quasi­ment toujours en double, ce qui change beau­coup la dyna­mique du match, mais donne aussi un côté plus convivial.

Un sport simple à comprendre, mais vrai­ment diffé­rent à jouer

Même si on retrouve les sensa­tions du tennis, les échanges au padel sont plus longs, plus stra­té­giques, et souvent plus amusants. On passe beau­coup de temps à la volée, les points peuvent repartir après des rebonds impro­bables, et on rit souvent en tentant des coups qui n’existeraient tout simple­ment pas au tennis.

Les tennismen très “fond de court” mettent parfois un peu plus de temps à s’adapter, alors que ceux qui aiment monter au filet trouvent leurs marques presque instantanément.

En résumé : si vous venez du tennis, vous allez adorer

Le padel est un sport ultra acces­sible, où l’on progresse vite et où on peut s’amuser dès la première partie. Connaître ses quelques règles spéci­fiques, surtout les murs et le service, permet simple­ment d’éviter les hési­ta­tions et de profiter plei­ne­ment du jeu.

Et honnê­te­ment : après deux ou trois matchs, vous compren­drez pour­quoi tant de joueurs de tennis finissent par y revenir… très souvent.