« Depuis que j’ai arrêté ma carrière, j’ai été contacté par quatre fédérations étrangères et je n’ai jamais reçu un coup de fil de la FFT », affirmait Fabrice Santoro jeudi soir sur le plateau de Prime Video, au moment de s’exprimer sur l’échec du tennis tricolore.
Contacté par We Love Tennis, l’ancien président de la FFT Bernard Giudicelli avait contredit ces propos en affirmant qu’il avait proposé à Fabrice « d’accompagner des jeunes dans les tournois internationaux, et il avait refusé. »
L’actuel consultant a finalement répondu à Giudicelli, sans le citer, lors d’une interview accordée à L’Equipe.
« J’ai arrêté en 2010, je n’étais pas en position de demandeur, je ne cherche pas de travail, j’en ai déjà beaucoup, mais je me disais qu’on allait m’appeler. Je pense faire partie des cinq ou dix anciens joueurs capables de transmettre des messages. Bah on ne m’a rien proposé d’acceptable. Quand on me suggère de m’occuper des 12–13 ans, c’est comme si on demandait au pâtissier Christophe Michalak de faire une blanquette de veau. Mes compétences, si j’en ai, sont sur le très haut niveau, pas sur le secteur de la formation. Il y a des dizaines d’entraîneurs meilleurs que moi. J’ai déjà été en face de gamins de 10 ans, je ne suis pas bon dans ce domaine, je ne suis pas éducateur. »
Publié le dimanche 4 juin 2023 à 13:17