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Rafael Nadal débarque dans la Big Apple dans la peau de numéro 1 mondial et principal favori au titre. Une situation presque impensable en janvier. L’Espagnol a fait le point lors du media day. Morceaux choisis.
Sur le fait d’être numéro 1 mondial à l’entame de l’US Open…
« Être numéro 1 mondial est une très belle réussite après trois ans où j’ai enchaîné les problèmes. Je suis juste heureux et excité de commencer l’US Open. Cela a toujours été spécial pour moi de jouer ici, avec beaucoup de bons matchs et j’ai toujours eu un bon feeling avec le public. »
Sur les nouveautés du tournoi : l’horloge et le coaching…
« Pour le coaching, je trouve ça normal. Si vous avez un entraîneur, c’est un peu stupide de ne pas s’en servir dans les moments importants. C’est une bonne amélioration. Concernant l’horloge, cela dépend de ce que les fans désirent. S’ils veulent des points courts et des joueurs qui jouent sans réfléchir, c’est peut‐être une bonne idée. Mais si vous voulez des matchs comme j’ai joué ici avec Novak, des matchs que le public aime car les points sont longs, vous ne pouvez pas faire des rallyes de 50 frappes et être prêt à jouer le suivant 25 secondes plus tard. C’est impossible pour un grand spectacle. »
Sur le fait que lui et Federer soient les favoris en 2017…
« En janvier, j’aurais été surpris. Maintenant, je le suis moins. Il est évident que ni vous ni nous ne nous attendions à un tel scénario cette année. Nous avons beaucoup travaillé, avec passion, et nous avons bien joué. »
Sur la possibilité d’affronter Federer dans le dernier carré…
« Il reste cinq matchs, donc 10 victoires pour avoir ce match, autant dire que ce n’est pas le moment de l’évoquer. Pour l’instant, je pense uniquement à Lajovic (son premier adversaire). Si je suis en demi‐finale, je préfère ne pas le jouer. C’est évident non ? Je préfère jouer contre un joueur moins fort si possible (rire). »
Sur les nombreuses absences…
« Il y a plusieurs choses que l’on pourrait améliorer. Concernant les balles, c’est une très mauvaise chose de jouer Montréal et Cincinnati avec des balles différentes que celles utilisées ici. C’est très mauvais pour le poignet, le coude ou l’épaule. Si on joue à New York avec un type de balles, pourquoi on ne joue pas les tournois précédents avec les mêmes ? Cela aiderait les joueurs pour leur santé. Pour le reste, n’oubliez pas que nous n’avons plus 21 ans (sourire). Stan a 32 ans, j’ai 31 ans, Novak et Andy ont 30 ans. Nous ne sommes plus jeunes, alors c’est normal d’être blessés. C’est quelque chose de nouveau pour eux, alors que moi j’ai eu beaucoup plus de blessures ! Au cours d’une carrière, c’est normal d’avoir des blessures. Maintenant, que cela arrive en même temps, c’est une coïncidence. »
De votre envoyé spécial à New York
Publié le samedi 26 août 2017 à 22:22