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Sharapova, le chal­lenge en tête

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Maria Sharapova est en huitièmes de finale de l’US Open, après son succès 6–1 6–1 sur Mallory Burdette. En confé­rence de presse, la Russe fait le point sur les derniers événe­ments du tournoi : les histoires de retraites, Andy Roddick, les perf’ des petites jeunes, Laura Robson et Sloane Stephens… Mais elle aborde aussi le sujet de sa prochaine adver­saire pour une place en quarts : Nadia Petrova, qu’elle connaît parfaitement.

Sa prochaine adver­saire, Nadia Petrova

« Elle a déjà joué un excellent tennis, ici. J’ai juste regardé un peu de son match contre Safarova. Elle est quel­qu’un qui aime les surfaces plus rapides, surtout à New York. J’ai joué des matches compli­qués face à elle. Même si j’ai un bon ratio victoires‐défaites, j’ai toujours eu du mal à gagner et beau­coup de ces matches ont été en trois sets, ou en deux très serrés. Elle a un gros jeu, un bon service, c’est une adver­saire diffi­cile, mais je suis impa­tiente d’af­fronter ce nouveau chal­lenge. »

Sur la retraite

« C’est diffi­cile, quand vous avez goûté aux plus grandes victoires, quand vous attendez de vous‐même d’at­teindre les derniers tours des Grands Chelems systé­ma­ti­que­ment, de ne plus y arriver. Vous voir décliner peu à peu et vous dire progres­si­ve­ment : « Oh, c’est bon si je suis au troi­sième ou au quatrième tour. » Alors que vous avez été aupa­ra­vant au top… C’est dur. Alors, oui, quand vous avez traversé des moments très durs, que vous vous êtes battu pour pouvoir rejouer au tennis, ça peut aller. Et c’est incroyable. Mais, quand vous avez connu ce senti­ment de la victoire, perdre régu­liè­re­ment chaque semaine contre des joueurs que vous vous atten­diez à battre, ça ne va pas. Et puis, votre corps n’est plus exac­te­ment comme il l’était dans votre jeune ving­taine ou votre adoles­cence. Tout vient alors natu­rel­le­ment. Vous commencez à vous dire qu’il y a d’autres choses dans la vie. »

Sur Andy Roddick

« C’est incroyable, ce tournoi, avec la retraite de Kim, celle d’Andy. Quelqu’un d’autre à ajouter à la liste ? Pas moi, mais… C’était génial de voir sa carrière. Il a toujours donné telle­ment d’énergie sur le court, surtout, ici, à New York. Je pense que chacun l’a apprécié comme athlète, mais aussi comme personne. Il a travaillé extrê­me­ment dur. Ca remets les choses en pers­pec­tive. Arrive un moment où le tennis, c’est fini et vous commencez à y penser. C’est dingue de voir comme deux joueurs formi­dables ne seront plus avec nous après ce tournoi. »

Sur la jeunesse, Laura Robson et Sloane Stephens

« Je les ai jouées toutes les deux. Laura est présente depuis long­temps – je crois qu’elle a gagné Wimbledon junior -, c’est quel­qu’un dont on attend beau­coup depuis qu’elle est jeune. Mais c’est, sans aucun doute, le tournoi de la révé­la­tion, pour elle, la révé­la­tion en Grand Chelem, puis­qu’elle joue extrê­me­ment bien. Je me suis entraînée avec elle quelques fois. Je l’ai jouée aux Jeux Olympiques et l’année dernière à Wimbledon. Elle a un gros jeu, elle est gauchère en plus, ce qui est une force. Quant à Sloane, je l’ai jouée à Miami, il me semble. Je ne me rappelle plus du score, mais c’est une belle athlète. Elle se déplace très bien. J’ai vu un peu de son match, hier. C’est une superbe combat­tante, qui a été capable de revenir dans sa rencontre. Evidemment, c’est la nouvelle géné­ra­tion. Moi, je suis quelque part au milieu (sourire). »