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Djokovic : « Je me sens bien préparé »

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Défait à deux reprises en finale des Masters 1000 de Montréal et Cincinnati, Novak Djokovic affirme ne pas avoir été touché par ces deux revers. Le Serbe s’est servi des deux échecs pour recti­fier le tir. Nole a égale­ment été dithy­ram­bique concer­nant le niveau de jeu de Roger Federer. Enfin inter­rogé concer­nant un éven­tuel Grand Chelem de Serena, le numéro 1 mondial a reconnu y penser également…

Comment vous sentez‐vous avant le début de l’US Open ?

« J’ai joué pas mal de matches avant New‐York, 14 en deux semaines si on ajoute le double. Je me sens donc bien préparé pour l’US Open. Evidemment, j’ai perdu les deux finales contre Andy (Murray à Montréal) et Roger (Federer à Cincinnati). Les deux ont été meilleurs que moi en finale, mais j’essaie de retenir le côté positif. »

Justement ces deux défaites en finale ont‐elles affecté votre approche mentale pour l’US Open ?

« Pour être honnête, pas tant que ça. Bien sûr que je voulais gagner les deux titres. Cela a juste changé ma compré­hen­sion de ce que j’avais mal fait et on a analysé cela avec mon staff et mon coach. Maintenant les condi­tions seront diffé­rentes puisque l’on va jouer en cinq manches. En Grand Chelem, vous avez le maximum de moti­va­tion que vous pouvez avoir. »

Que pensez‐vous du niveau de Roger Federer ?

« Je ne suis pas surpris. Je me suis toujours attendu à ce qu’il joue à ce niveau. Beaucoup de personnes avaient dit qu’il était en fin de carrière après sa saison diffi­cile, mais il est revenu encore plus fort et joue, peut‐être, le meilleur tennis qu’il n’a jamais joué. Il est bien physi­que­ment, il est agressif. Il se sert de la variété de son jeu et prend toujours du temps à l’adversaire. »

On parle énor­mé­ment du Grand Chelem de Serena Williams. Y pensez‐vous ?

« Très sincè­re­ment, que Dieu vous entende ! C’est tout ce que je peux dire. J’étais proche de pouvoir être dans la même situa­tion que Serena et cela me force à croire que je peux le réaliser. Je vais tout faire pour essayer de gagner chaque Grand Chelem. Je suis un garçon ambi­tieux et je me dévoue entiè­re­ment à mon sport. Je ne peux pas prédire si je vais y arriver ou pas, mais ce que je peux vous dire, c’est que je vais donner le maximum pour y arriver. »

De votre envoyé spécial à New‐York