AccueilUS OpenGasquet : "A moi de me reconstruire un physique"

Gasquet : « A moi de me recons­truire un physique »

-

La saison galère de Richard Gasquet continue une élimi­na­tion dès le premier tour face à Leonardo Mayer (3−6, 6–2, 6–4, 6–2). En confé­rence de presse, le Biterrois a expliqué qu’il avait besoin de retrouver un meilleur niveau physique pour repartir de l’avant. Morceaux choisis.

Sur son élimi­na­tion au premier tour de l’US Open…

« Il est 50e mondial, il a gagné un tournoi cet été, alors je savais que ça allait être compliqué. J’ai essayé de m’accrocher et de faire le maximum. J’ai fait un bon premier set et aujourd’hui (lire ce mercredi), j’ai essayé de m’appliquer en reve­nant sur le court. Je lui prends son service assez vite, mais je ne garde pas ce break, ce qui me fait mal. Il a ensuite été incroyable, il ne ratait rien. Je manque de vitesse et un peu de rythme. Face à quelqu’un qui frappe tout, ça ne pardonne pas. Je me suis beau­coup arrêté après Wimbledon, c’était une période très compli­quée. Je suis arrivé à zéro à Montréal. »

Sur la suite de son programme et la demi‐finale de Coupe Davis…

« Il y a des mecs qui ont mieux joué que moi. On verra ce qui va se passer et on fera le programme en fonc­tion de cela. C’est compliqué quand tu perds le physique et le rythme des matchs. Tout est plus compliqué et tu fais tout moins bien qu’auparavant. Cela est dû à mes diffé­rentes bles­sures (…) J’ai de l’expérience. Je sais comment ça se passe. Je ne suis pas usé, j’ai envie de jouer. Je vois juste que sur le court il me manque beau­coup de choses. Je bouge moins bien et je suis souvent très vite pris par mon adver­saire. Ce sont des choses qui ne m’arrivaient pas avant. A moi de me recons­truire un physique et repartir. »

Sur ses envies pour la fin de l’année…

« J’ai envie de progresser, mieux jouer, enchaîner les tour­nois et retrouver mon meilleur niveau. Je sais que c’est possible, mais il faut du temps. »

Richard Gasquet explique que depuis son opéra­tion de l’appendicite, il a vécu une sale année…

De votre envoyé spécial à New York