AccueilUS OpenKyrgios : "Il ne m'a pas coaché"

Kyrgios : « Il ne m’a pas coaché »

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L’affaire n’en finit plus de faire parler. Au cours du deuxième tour entre Pierre‐Hugues Herbert et Nick Kyrgios, Mohamed Lahyani est descendu de sa chaise pour venir parler à l’Australien.

« Je veux t’aider. Je vois tes matchs et tu es quelqu’un de formi­dable pour ce sport. Ce n’est pas toi, je le sais. » Ces mots de Mohamed Lahyani qui ont été filmés par les caméras d’Eurosport n’en finissent plus de créer la polé­mique. Descendu de sa chaise pour parler à Nick Kyrgios, le célèbre arbitre suédois voulait mettre en garde l’Australien de son atti­tude sur le court, lui qui bougeait à peine et commet­tait des fautes parti­cu­liè­re­ment gros­sières au début de son deuxième tour face à Pierre‐Hugues Herbert. Mais les mots prononcés qui n’ont pas échappés aux diffé­rentes caméras ne résonnent pas vrai­ment comme un aver­tis­se­ment mais plus comme une aide.

Kyrgios : « L’intervention de l’ar­bitre n’a eu aucun effet »

L’affaire a pris énor­mé­ment d’ampleur à Flushing et la confé­rence de presse de Nick Kyrgios était très attendue : « L’intervention de l’arbitre n’a eu aucun effet, cela ne m’a pas aidé. Il ne m’a pas coaché, c’est ridi­cule. Il m’est arrivé la même chose à Shanghai où l’arbitre m’avait dit que ce n’était pas bon pour l’intégrité du sport et que ce n’était pas beau à regarder. Il a dit qu’il m’aimait bien mais je ne suis même pas sûr que c’était une manière de m’encourager. »

Herbert réclame « des expli­ca­tions voire des sanctions »

L’USTA a réagi via un commu­niqué de presse publié dans la soirée où elle précise que l’arbitre « avait dit à Kyrgios que s’il avait besoin d’une assis­tance médi­cale, le tournoi pouvait lui en prodi­guer une » ou de rappeler « que si son manque d’intérêt se prolon­geait, il devrait inter­venir ». La fédé­ra­tion améri­caine n’a sans doute pas eu la réac­tion attendue de la part des obser­va­teurs. Pierre‐Hugues Herbert et son staff ont, eux, l’im­pres­sion d’être pris pour « des imbé­ciles » par la direc­tion du tournoi et réclament « des expli­ca­tions voire des sanc­tions ». A ce sujet, l’USTA a précisé que l’incident n’était pas encore tota­le­ment réglé puisque les offi­ciels du tournoi étudient toujours le dossier. Autant dire que cette affaire est loin d’être terminée…