Grande Flavia ! L’Italienne se retire du circuit au sommet, en décrochant son premier titre du Grand Chelem à 33 ans. Une décision qu’elle a prise au cours du tournoi de Toronto et qu’elle a expliquée en conférence de presse.
Comment avez‐vous trouvé cette finale ?
« L’entame de match a été très compliquée. Ce n’était pas évident de jouer contre une de ses meilleures amies sur le circuit. On se connaît depuis tellement longtemps avec Roberta. Il y avait beaucoup d’émotion. Je suis consciente de ne pas avoir joué mon meilleur tennis, mais je pense avoir été assez régulière. J’ai mieux débuté le deuxième set. »
Que pensez‐vous de ce que vous avez réalisé avec Roberta au cours de cet US Open ?
« C’est un moment très important pour le tennis italien. Maintenant, je ne pense pas que l’on a prouvé quoi que ce soit, car cela fait déjà quelques années que le tennis féminin italien fonctionne bien. »
Pouvez nous dire jusqu’à quand allez‐vous jouer ?
« Je vais jouer jusqu’à la fin de la saison. C’était mon dernier match ici, à New York. Je suis censée jouer deux tournois, Wuhan et Pékin. Je ne pense pas changer mon programme. »
Vous êtes sixième à la Race. Si vous avez l’opportunité de disputer un dernier gros événement comme le Masters, allez‐vous le faire ?
« Bien sûr ! Si je peux me qualifier et participer au Masters, je le ferais ! »
Vous jouez si bien… Pourquoi mettre un terme à votre carrière maintenant ?
« Pourquoi ? Parce que parfois il est difficile pour moi d’être compétitive. Quand vous êtes sur le circuit, vous devez jouer 24 semaines à l’année et vous battre toutes les semaines. Si vous ne le faites pas toutes les semaines de la même manière, cela vous rend triste. Et je n’ai pas l’impression d’avoir la force de le faire. Je pense donc que le moment est parfait. C’est une décision très difficile à prendre, mais je suis tellement heureuse et fière de moi. Si j’avais perdu, ma décision n’aurait pas changé, elle était déjà prise (depuis Toronto). C’est un choix qui peut faire peur, car vous ne savez jamais ce qui vous attend par la suite… Mais je pense que ce sera une belle vie ! Je suis très fière de moi. Je pense avoir fait plus, beaucoup plus, que ce dont à quoi je m’attendais… »
De votre envoyé spécial à New York
Publié le dimanche 13 septembre 2015 à 02:30