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Serra : « Une grosse branlée »

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Battu 6–2, 6–1, 6–4 par Fernando Verdasco au premier tour de Roland Garros, Florent Serra n’aura pas plus exister au deuxième tour de l’US Open. Le Français s’est incliné 6–3, 6–0, 6–3. Il a exprimé son impuis­sance sur le site de la FFT.

Ce deuxième tour ?
Autant de jeux qu’à Roland je crois (NDLR : un de moins en fait). Il avait les armes pour m’embêter. J’arrivais à contrôler son côté revers, mais il arrive à décaler. Moi, j’ai fait un déca­lage coup droit dans le match, et égale­ment beau­coup trop de fautes de directes, dont certaines qui n’ont pas lieu d’être. Il est resté solide, il ne m’a pas donné pas trop de points. Il sert bien, beau­coup plus régu­lier, et du fond je n’ai pas les armes pour le troubler.

Verdasco, gaucher insoluble ?

Sa balle en coup droit, qui est très bombée, m’a fait reculer. Elle me gicle sur le revers, je fais une balle un peu courte, il décale et moi je cours. Même si j’arrivais à le maîtriser parfois sur son revers, il y avait des bons rallyes, mais je finis­sais pas rater. Au début du second, je me disais que je tenais pas mal, mais il y avait toujours un ou deux coups droit qui m’échappaient. J’ai voulu un peu trop forcer. Aujourd’hui, je n’ai pas les armes pour l’embêter. J’ai une trajec­toire plus tendue, et quand je suis loin, je joue court et je me fais punir. À la fin, j’ai essayé de frapper plus fort, c’était mieux sauf que je dévissais. 

Au final, de la frustration ?

Ça fait une grosse branlée, c’est ennuyeux, mais physi­que­ment je peux en faire dix des sets. Peut‐être au troi­sième, je suis à 3–2, 0–30, j’ai essayé de me lâcher de prendre un peu de plaisir du fond. Mais il cour­rait bien, les défenses étaient longues, proches de la ligne, et pour le déborder, je trouve que c’est injouable.