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Cinq raisons subjec­tives d’aimer Andy Murray

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La Une du numéro 55 de GrandChelem rend hommage à l’ac­ces­sion sur le trône d’Andy Murray. Logique de lui consa­crer quelques pages de ce dernier numéro de l’année 2016.

1/ On peut apprendre l’anglais…

Comme Andy n’arrête pas de parler pendant ses matchs, si on suit de près les rencontres du nouveau numéro 1 mondial, il est évident que l’on peut faci­le­ment perfec­tionner son « english », même si l’accent écos­sais est plus étrange que celui de Londres. Après, il est vrai aussi qu’en termes de voca­bu­laire cela risque d’être limité, mais bon c’est déjà ça de pris.

2/ On ne peut sourire qu’une fois par an ou presque…

À l’issue de sa victoire au Masters qui lui garan­tis­sait de rester numéro 1 mondial, on s’attendait forcé­ment à une effu­sion de joie. Et bien ce ne fut pas le cas. Bien coaché par Ivan Lendl dans ce domaine, le jeu consiste donc fina­le­ment à tenter de voir sourire au moins une fois dans l’année Andy Murray. Une chasse au trésor pleine de suspens qui fina­le­ment ne dépend pas de ses perfor­mances. Même en confé­rence de presse d’après match, alors même que la tension était descendue d’un cran, personne n’a eu le droit à une petite plai­san­terie alors que dans le même temps Novak Djokovic battu a offert sa tradi­tion­nelle distri­bu­tion de choco­lats de Noël. Andy, on l’a compris n’est pas là pour rigoler.

3/ On peut enfin définir ce que persé­vé­rance veut dire…

Si beau­coup n’adhèrent ni au jeu ni au style d’Andy Murray, il faut recon­naître que l’Écossais est un montre, un monstre de travail et de persé­vé­rance. Malgré un parcours chao­tique au début de sa carrière notam­ment en tour­nois du Grand Chelem, il a toujours cherché des solu­tions pour s’améliorer, progresser. Aujourd’hui, c’est cette idée qui est récom­pensée. Andy ne renonce jamais. Devenu le patron du circuit mondial, cela va être encore plus le cas dans les années à venir.

4/ On peut oublier l’idée d’être stylé sur un court…

Vous ne verrez jamais Murray sur un terrain en jaune flashy ou orange brillant. Andy possède une garde robe digne d’un finan­cier de la « City ». C’est noir ou gris, et blanc quand on est chez lui à Wimbledon. Au moins en terme de programme machine on appuie sur le même bouton, ce qui est un vrai gain de temps. En revanche pour son équi­pe­men­tier, cela limite forcé­ment l’espace d’expression des designers.

5/ On peut croire dans l’égalité des sexes…

Il a été le seul à prendre une coach femme et il l’a surtout reven­diqué. Andy Murray derrière sa cara­pace de cham­pion est un vrai être sensible qui a été « mené » par des femmes. Judy, sa mère, a été son coach de toujours et Amélie Mauresmo lui a permis de se remettre sur pied alors qu’il vivait une période diffi­cile. Sur le sujet des prize money, Andy a toujours été clair en défen­dant l’idée d’une forme d’égalité entre les hommes et les femmes. Bref, un vrai gent­leman folle­ment amou­reux de sa compagne Kim qui lui a donné une petite fille cette année. Quand on vous dit que les femmes vont mener sa vie, on ne se trompe pas.

GrandChelem n°55 en télé­char­ge­ment gratuit

Retrouvez gratui­te­ment et en inté­gra­lité le numéro 55, le dernier numéro de notre maga­zine GrandChelem… Bonne lecture !