
Johanna Konta a battu Caroline Wozniacki 6–4 6–3 pour remporter son premier Mandatory à Miami. La Britannique s’est montrée plus solide que la Danoise dans un match marqué par une grande fébrilité au service de la part des deux joueuses.
Elle l’a fait. Johanna Konta ne partait pas forcément favorite de sa finale face à l’expérience de Caroline Wozniacki, ancienne numéro un mondiale. Mais la future numéro 7 au classement WTA a parfaitement tenu son plan tactique pour renverser la Danoise. En quoi consistait‐il ? Une prise de risque constante et une filière de jeu courte afin que son adversaire ne prenne pas le dessus dans les échanges. Et cela a parfaitement marché puisque c’est elle qui réalisait le premier break de la partie dès le jeu de service initiale de la native d’Odense. Mais penser que cette dernière allait lâcher la rencontre facilement était trop facile. Car Wozniacki s’est battu et ce fut ensuite un véritable florilège de breaks (5 dans la première manche) avant que Konta ne parvienne finalement à l’empocher 6–4, non sans avoir sauvé trois nouvelles balles de break à 5–4 pour elle.
Premier Mandatory en carrière et septième place mondiale pour Konta
La suite allait être du même acabit avec deux breaks consécutifs dans le début de la deuxième manche. Sauf que le niveau de jeu baissait considérablement, donnant énormément de fautes directes de la part des deux joueuses. Puis un temps mort médical de Wozniacki pour une cheville douloureuse allait donner un avantage définitif à son adversaire. Beaucoup moins mobile, la Danoise concédait le break dans le 7ème jeu. Un break finalement fatal puisque la Britannique ne lâchait plus son service pour s’imposer en deux sets 6–4 6–3 en 1h35 de jeu. C’est le premier grand titre pour Konta qui a souffert en début de tournoi avant d’ensuite dérouler contre Venus Williams et, donc, Caroline Wozniacki. La native de Sydney montera au septième rang à la WTA et ce n’est que justice tant son début de saison est digne d’un Top 10 avec deux succès à Sydney puis Miami, ainsi qu’un quart de finale à l’Open d’Australie, il ne lui manque désormais plus qu’une bonne performance en Grand Chelem pour rentrer un peu plus dans l’histoire de son pays. Et vu son niveau de jeu à Crandon Park, elle en est largement capable.
Publié le samedi 1 avril 2017 à 20:49