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Gasquet, un risque à prendre ?

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La semaine passée, Richard Gasquet a fait forte impres­sion à Montpellier. Non seule­ment parce que remporter un tournoi, pour son retour à la compé­ti­tion, est une belle perfor­mance, mais aussi car il l’a fait avec la manière, avec un physique pas vrai­ment à 100%. De quoi mettre Ritchie sur les bons rails ?

Oui, Richard Gasquet a fait son travail à l’Open Sud de France. Et il l’a bien fait ! Le numéro deux trico­lore, qui conserve sa place dans le Top 10, réussit le retour parfait. Absent l’in­té­gra­lité du mois de janvier, et ayant donc manqué le premier Grand Chelem de la saison, Gasquet souhai­tait prouver qu’il était fin prêt pour l’année qui s’an­nonce… Voilà qui est fait, avec le troi­sième titre de sa carrière dans l’Hérault ! Et c’est peu de dire que les condi­tions ne lui étaient pas favo­rables. D’un côté, un physique pas encore testé en condi­tions de match, un élément que Ritchie a forcé­ment souligné après sa victoire d’hier : « Les matches ont été durs cette semaine et j’ai eu du mal à enchaîner. Médicalement, il n’y avait pas matière à ne pas jouer. Rien qui puisse m’empêcher d’entrer sur le court. L’échauffement a été dur à gérer mais je me suis accroché jusqu’au bout. C’est le lot de tous les spor­tifs de haut niveau. » Comme si ça ne suffi­sait pas, de l’autre côté se trouvent des adver­saires accro­cheurs : Gulbis, Baghdatis, Brown ou encore Mathieu ont essayé de lui poser des problèmes. Certains y sont parvenus, mais jamais complè­te­ment. Car Richard était trop fort sur le Central montpelliérain !

Gasquet a rempli sa mission

Dans son édition du jour, L’Équipe titrait : « Gasquet, plus fort que la douleur », illus­tra­tion parfaite de la journée de dimanche pour Ritchie. Alors que Montpellier consti­tuait donc la première étape de sa saison, le Biterrois se devait d’être, d’emblée, perfor­mant. Toutefois, lors de sa finale d’hier contre Paul‐Henri Mathieu, il se retrouve en diffi­culté au service, notam­ment à cause d’une contrac­ture aux abdo­mi­naux. Une alerte qui ne l’a pas empêché d’aller cher­cher le titre, mais qui lui rappelle une chose : il est encore fragile. Gasquet a donc deux choix : soit il pour­suit sur sa lancée et s’aligne bien à Rotterdam dès demain, en prenant le risque de tirer sur la corde, soit il prend une pause avec le senti­ment d’avoir accompli sa mission… Mieux vaut prévenir que guérir, non ?

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