Après son élimination précoce au premier tour à Madrid, Richard Gasquet a critiqué l’organisation du tournoi, notamment le nombre importants de joueurs et joueuses, du fait du caractère mixte de celui‐ci. « Il n’y a pas de courts pour s’entrainer, il y a trop de monde, c’est pourri. »
Le tournoi de Rome de la semaine prochaine va pourtant adopter la même organisation, ce qui a provoqué une réaction similaire chez Gilles Simon. « A Rome on ne va encore pas pouvoir s’entraîner, on sera à quatre. Si les structures sont là OK, mais si on manque de place, je suis sceptique. »
Pour l’ancien directeur technique national Patrice Dominguez, le problème est posé par les matchs en double et non les matchs féminins. « S’il y vraiment une question polémique, c’est le double qui n’apporte rien. Ça n’intéresse personne. Les joueurs n’ont pas envie d’avoir de doubles, qui prennent les hôtels, les voitures, les courts d’entrainement… »
L’organisation suit surtout la règle de l’audience, qui doit être maximale, même si les joueurs en font parfois les frais.
Publié le mercredi 4 mai 2011 à 19:33