Décontracté et jonglant avec l’anglais, le français et l’allemand, Roger Federer a fait un premier point, avant le Masters, sur ses dernières semaines. S’il assure être « bien dans (s)a vie », le numéro 1 mondial retrouve l’envie après une défaite précoce à Paris, qui l’a amenée à aiguiser, à nouveau, son tennis.
La vision du Masters ?
Ce Masters est un objectif de plus. Je suis là pour gagner. Le premier match est important. On verra où tout cela nous mènera.
L’édition 2009 ?
Mais il est plus ouvert, plus équilibré, que par le passé. Les forces sont bien réparties. Tous les joueurs se sont battus entre eux. C’est bon pour le tennis.
L’après Paris Bercy ?
J’ai travaillé. Je me suis beaucoup entraîné entre Bercy et ici. Je n’ai pas eu toutes les informations que je voulais à Paris parce que je n’ai pas joué beaucoup de matchs. Je ne suis pas allé en Asie pour être en forme ici. J’espère que ça va payer.
La montée en puissance de Del Potro ?
C’est bien qu’il soit là. Il y a quelques questions sur son niveau, mais on aura des réponses lors des deux premiers matchs. Lors de la finale de l’US Open, j’ai manqué des occasions mais l’esprit était bon. Je suis plus calme par rapport au passé parce que j’ai gagné Roland Garros et Wimbledon cette année. Et je suis quelqu’un qui oublie vite ses défaites.
Prêt à battre Murray deux fois pour gagner le tournoi ?
(Vivement) J’espère. Mais je n’ai pas la tête à ça. J’attends juste les matchs avec impatience
De votre envoyé spécial à Londres
Publié le vendredi 20 novembre 2009 à 17:55