En s’imposant face à Jo‐Wilfried Tsonga hier soir, Andy Murray s’est qualifié pour les demie‐finales du Masters devant son public. Lui qui n’avait besoin de remporter qu’un seul set dans cette rencontre empoche donc la seconde place qualificative du groupe A derrière Novak Djokovic. En conférence de presse, l’Écossais est revenu sur sa prestation, le jeu de son adversaire et a fait part de sa motivation pour la suite du tournoi. Déterminé, le troisième joueur mondial est prêt à se mesurer au gratin du tennis mondial dans cette phase finale du tournoi des Maîtres.
Quand on lui demande ce que ça change de jouer un match pour gagner un seul set, Andy répond :
« Ça ne fait pas vraiment une différence énorme. Peut‐être le jeu dans lequel je servais pour le premier set aurait pu être un peu différent. D’une certaine façon, c’est un peu la même sensation que de servir pour le match quand tu sais que tu es qualifié si tu gagnes le point. J’ai été très concentré dès le début du match et ça m’a permis de faire une bonne entame. Ça n’a pas fait de différence du tout. »
Ivan Lendl avait dit à son poulain avant le match « de [se] concentrer sur le gain du match et pas seulement sur le gain d’un set. Je ne savais pas exactement ce que j’avais à faire pour me qualifier mais évidemment quand il a dit ça j’ai commencé à réaliser. J’ai demandé à l’arbitre au changement de coté après le premier set si j’étais qualifié ou pas, il m’a dit que je l’étais. »
Questionné sur son adversaire du soir, Jo‐Wilfried Tsonga, Murray répond avec tact.
« C’est un scénario difficile quand tu sais que de perdre un set te mettrait dans une situation compliquée. C’était important de gagner le premier set, le second était meilleur avec quelques excellent points. Le second set a vu Jo jouer mieux, c’est un athlète fantastique et il a un super tennis. »
Murray, qui a perdu contre Djokovic en poule, s’est aussi exprimé sur son potentiel à battre les tops joueurs mondiaux – Federer et le Serbe.
« Je pense, au cours des années, m’être habitué à affronter ce type de joueurs deux ou trois fois dans une semaine. Ce n’est pas quelque chose dont j’ai peur. Je sais que c’est incroyablement difficile et stimulant de battre des types comme ça dans plusieurs face à face consécutifs, mais c’est faisable. »
Concernant le Serbe, auquel il pourrait être à nouveau confronté :
« Je pense que chacun de nous connait bien le jeu de l’autre surtout cette année car nous jouons beaucoup, donc tu sais plus ou moins à quoi t’attendre. »
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Publié le samedi 10 novembre 2012 à 13:59