
Le soleil, les glissades, les traces des balles… Vous avez bien compris, qui dit printemps dit terre battue ! Et comme chaque année, le circuit masculin se donne rendez‐vous dans le prestigieux Monte‐Carlo Country Club. Retour sur une journée passée sur le Rocher.
La perf du jour : Benoit Paire au mental !
Et si cette victoire obtenue avec caractère et au mental pouvait lancer définitivement la saison de Benoit Paire ? Sans forcément produire son meilleur tennis, l’Avignonnais s’est sorti du piège tendu par Inigo Cervantes en sauvant une balle de match à 6–5 dans le troisième set ! Et Benoit s’est arraché, s’est harangué avec des « bats‐toi » ! Les petits gradins du court 9 étaient archi combles ! Même Bob Bryan, à l’entraînement sur le court 10, venait mater le match entre deux bâches. Et de l’ambiance il y a en eu. Demandez à Yannick Noah présent aussi pour voir Benoit Paire.
L’anecdote du jour : « Ostrava pas la folie, alors là… »
Visiblement les Tricolores sont ravis du choix effectué par les Tchèques. Demandez à Richard Gasquet. A l’instar des autres joueurs, le Biterrois a découvert le nom de Trinec pour la première fois vendredi lors de l’annonce officielle. « Ostrava (au premier tour 2009), ce n’était déjà pas la folie, alors là (rires)… Mais bon, il faut bien passer par là (sourire). » T’inquiète pas Richie, c’est juste le temps d’un week‐end.
La news du jour : P2H aime la terre !
Qui a dit que Pierre‐Hugues Herbert ne pouvait pas s’éclater sur terre battue ? Après s’être extirpé des qualifications, l’Alsacien s’est payé Guido Pella (tombeur de Dominic Thiem à Rio) en deux petits sets, 6–3 6–4 ! P2H le dit lui‐même en conférence de presse, il aime la terre. « Je trouve mon identité sur cette surface ! J’ai grandi sur terre battue. J’ai toujours bien aimé cette surface. J’aime les déplacements, les glissades, il se passe beaucoup de choses sur l’ocre ! » Et les attaquants comme lui ont des atouts à faire valoir !
La décla du jour : « Un bilan à Bercy ou… à Londres »
Certes, Gaël Monfils a lâché cette phrase avec un petit sourire en coin. Le Parisien s’est tellement peu exprimé sur ce tournoi qu’est le Masters à Londres qu’il a surpris toute son audience. Alors que l’on lui répète qu’il réalise son meilleur premier trimestre, la Monf attend avant de dresser un quelconque bilan. C’est à ce moment là qu’il lâche cette phrase choc : « Ce que je veux c’est gagner des matchs, des titres et pourquoi pas des grands tournois. Je n’ai pas de bilan à faire à ce moment de la saison. On le fera à Bercy ou à Londres (sourire). » Bon rassurez‐vous, Gaël n’a pas totalement changé puisqu’il refuse de savoir son classement à la Race. La « Monf » reste la Monf
De votre envoyé spécial à Monte‐Carlo
Publié le lundi 11 avril 2016 à 21:47