AccueilATPATP - Monte CarloPeut-on encore être attaquant sur terre ?

Peut‐on encore être atta­quant sur terre ?

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En s’extirpant des quali­fi­ca­tions, en domi­nant un vrai « terrien » en la personne de Guido Pella puis en bous­cu­lant Andy Murray, Pierre‐Hugues Herbert a fait plaisir aux amateurs du jeu vers l’avant. Normal de se demander si les atta­quants peuvent encore réussir sur la surface ocre.

Avec le début du Monte‐Carlo Rolex Masters, les terriens retrouvent le sourire ! Oui, les Espagnols ou les Sud‐Américains, qui vouent un véri­table culte à la surface ocre, entendent bien engranger le maximum de points. Mais à l’heure où les surfaces sont de plus en plus unifor­mi­sées, on se demande si les atta­quants, qui habi­tuel­le­ment n’étaient pas à la fête, peuvent semer les trouble‐fêtes. Et Pierre‐Hugues Herbert l’a démontré en amenant Andy Murray au troi­sième set avec un jeu toujours autant porté vers l’avant (31 sur 39 contre le Britannique) mais égale­ment une capa­cité à tenir du fond. Un aspect inté­res­sant. « Je trouve mon iden­tité sur cette surface ! J’ai grandi sur terre battue. J’adore cette surface. J’aime les dépla­ce­ments, les glis­sades, il se passe beau­coup de choses sur terre. »

« La terre battue s’apparente à un dur très lent »

Avant son duel contre l’Écossais, P2H appuyait très juste­ment cette tendance de surface de plus en plus simi­laire. « Je peux avoir les capa­cités à bien jouer sur terre. Les surfaces dures qui sont dites rapides sont deve­nues encore plus lentes. Aujourd’hui, la terre battue s’apparente à un dur très lent. Et parfois selon les condi­tions, la terre peut être plus rapide que certaine surface dure sur le circuit. » Et cette semaine sur le Rocher, Gaël Monfils et Gilles Simon ont déjà remarqué que les balles « étaient plus vives ». De quoi redonner envie aux atta­quants de (re)prendre d’as­saut le filet ?

De votre envoyé spécial à Monte‐Carlo