Vainqueur de Matthias Bachinger en deux manches (7–6(2), 6–1), Gilles Simon est arrivé radieux à la conférence de presse accompagné de son trophée de 14 kilos. Le Français qui venait d’empocher son 14ème titre a comme d’habitude bien analysé sa rencontre et ses progrès avant de faire une dernière sortie sur une éventuelle sélection en Coupe Davis.
Sur sa finale…
« Comme toute la semaine j’ai envie de dire, je commence bien. J’ai le break et puis je me tends un peu, il revient et le doute s’installe. C’est pour cela que je n’ai pas trouvé autre chose que me faire violence pour m’en sortir à 5–6, 0–40 même si j’ai eu un peu de chance aussi car on me verra pas souvent faire deux volées de suite. Une fois que j’ai changé de rythme, le match a été plus facile a contrôlé d’autant que Matthias frappait moins fort et qu’il était moins rapide qu’en début de rencontre. Gagner ici cela a une saveur particulière. J’aime ce tournoi. J’ai pu soulever le trophée devant mes enfants et ma femme qui sont venus de Paris et cela c’est aussi une première. Je ne les vois pas beaucoup, et les avoir à mes côtés c’était émouvant. Je suis content de mon niveau de jeu, de toute façon ce sport est particulier car quand tu es en confiance, tu as l’impression que tu es capable de tout. Or, je crois plus que c’est le résultat d’un travail quotidien, et je peux vous dire que je continue à travailler. »
Sur le rôle qu’il a joué un temps sur le maintien du tournoi en Moselle…
« A l’époque, j’étais au bureau des joueurs. Et personnellement j’étais pour le maintien ici. Je connais l’investissement de Julien depuis des années et son amour du tennis donc je n’ai juste dit ce que je pensais de la situation.Aujourd’hui vu l’ambiance ici ce dimanche, je ne regrette pas mon choix. »
Sur l’idée de participer à la finale de Coupe Davis…
« J’ai déjà répondu à cette question deux fois cette semaine. Je joue avant tout pour moi. J’essaye de devenir un meilleur joueur de tennis tous les jours et d’être performant sur le court. Jouer la finale face à la Croatie ne dépend pas de moi, donc je ne vois pas au final pourquoi je me focaliserai là dessus. »
De votre envoyé spécial à Metz
Publié le lundi 24 septembre 2018 à 10:11