Juan Martin Del Potro revient sur sa victoire face à Jo‐Wilfried Tsonga en demi‐finales à Marseille.
Juan Martin, quelques mots sur ce match…
Je suis ravi d’avoir la chance de jouer une nouvelle finale. Battre Tsonga en France, c’est super. Je suis content de la manière avec laquelle je joue cette semaine et tout cela est positif pour le futur. Seul bémol : les occasions non converties aujourd’hui. Si demain j’en ai, il faudra que je les saisisse. Et pas que je me retrouve embarqué dans un troisième set alors que j’ai des balles de match dans le deuxième, comme aujourd’hui…
Jouez‐vous à votre meilleur niveau cette semaine ?
Je joue bien depuis le début de ce tournoi. J’ai battu de très bons joueurs. Nikolay Davydenko et Richard Gasquet jouent, à mon avis, beaucoup mieux que leurs classements actuels. Et aujourd’hui, c’était un match très serré que j’ai réussi à gagner. C’est bien.
Est‐ce que c’est votre calme qui a fait la différence aujourd’hui ?
C’est peut‐être l’une des clés du match. J’ai eu de la chance aussi qu’il rate sa volée de revers au début du troisième set. Grâce à cela, j’ai pu breaker rapidement et ensuite me concentrer sur mes jeux de service. C’est ainsi que j’ai pu conclure le match. Mais bon, c’était très serré et il aurait très bien pu gagner lui aussi. C’est important de jouer ce genre de match, contre des top joueurs. Il faut rester calme, afin d’être prêt à combattre sur le court. C’est ce que j’ai essayé de faire car c’est le seul moyen de battre ces joueurs‐là.
Vous affrontez Llodra en finale demain. Vous être favori ?
Je ne me considère pas comme favori. J’ai déjà battu 2 Français cette semaine, j’espère un troisième demain (sourire). Mais Llodra aura le soutien du public. Même si je tiens à souligner que le public me respecte beaucoup ici, il est très fair‐play. Je m’éclate ici et je suis très content de jouer ma première finale à Marseille. En tout cas, je m’attends à un match très compliqué demain. On s’est affronté la semaine dernière Llodra et moi, j’ai gagné 6–4 au troisième, c’était très compliqué. Il est gaucher, il fait des chips, enchaîne service‐volée… Je n’aime pas ce type de jeu. Et je sais qu’en finale, tout peut arriver…
De votre envoyée spéciale à Marseille
Publié le samedi 25 février 2012 à 19:17