Vainqueur de Gilles Simon (6−4 6–1), Jo‐Wilfried Tsonga enchaîne une septième victoire consécutive et se qualifie pour les demi‐finales où il affrontera Nick Kyrgios. Un match qui s’annonce explosif.
« Ce que je fais est dans la continuité de ma fin d’année 2016 et du début 2017. Plus les jours passent et mieux je joue car j’efface toutes les petites imperfections. Quand on commence à gagner un peu de matchs, on obtient plus de sérénité en arrivant sur le court. » Jo‐Wilfried Tsonga ne se trompe pas. Fort de sa victoire à Rotterdam, le Manceau poursuit sur son excellente dynamique en domptant Gilles Simon (6−4 6–1) pour rallier les demi‐finales de l’Open 13 Provence. Le protégé de Thierry Ascione se sent bien et cela se ressent dans son jeu. D’ailleurs, son comportement constitue son principal motif de satisfaction.
Petit à petit, JWT se rapproche d’une deuxième victoire consécutive, qui serait une première dans sa carrière. Mais avant d’y parvenir, il devra se débarrasser du tenant du titre, Nick Kyrgios. « On ne s’est jamais joué sur le circuit principal. Ça va être une découverte, souligne Tsonga. Quand je vois le mal des autres joueurs à le battre, je me dis que ça ne sera pas un match facile. »
Tsonga : « Les gens vont aussi l’aimer pour ce côté insoumis »
Tenant du titre, l’Australien impressionne dans la cité phocéenne dans son jeu (service imprenable) mais aussi par une attitude absolument irréprochable. « C’est possible de faire des mauvais choix, des erreurs. Est‐ce que ça l’empêchera d’être apprécié dans le futur parce qu’il jouera bien et gagnera des titres ? Je ne crois pas. Les gens vont aussi l’aimer pour ce côté insoumis, insiste le Tricolore. Peu de joueurs sont irréprochables. On a tous des évolutions. Pour qu’il soit encore plus fort, il doit encore en faire. Personnellement, j’apprécie car sur le terrain il a un jeu spectaculaire. On a tous envie de le voir. »
Bien qu’ils ne se soient encore jamais joués, les deux joueurs se connaissent. Et le natif de Canberra n’a jamais caché son admiration pour Jo dans sa jeunesse. La preuve, il lui a déjà dit dans le vestiaire. Une admiration qui restera très certainement au vestiaire samedi…
De votre envoyé spécial à Marseille
Publié le vendredi 24 février 2017 à 19:49