Rien ne va plus pour Rafael Nadal… Une semaine après sa défaite face à Dominic Thiem à Buenos Aires, l’Espagnol a été battu par Pablo Cuevas ! L’Uruguayen s’est accroché et mérite son billet pour la finale ! Le 45eme mondial l’emporte en trois manches, 6–7(6) 7–6(3) 6–4, et 3h28 de jeu pour signer son premier succès contre le Majorquin.
Les semaines se suivent et se ressemblent pour Rafael Nadal… Après avoir été sorti par Dominic Thiem à Buenos Aires, le Majorquin a pris la porte en demi‐finales de Rio, éliminé par Pablo Cuevas, un joueur qui ne l’avait jamais battu jusqu’à présent ! Mais que se passe t‑il dans le clan du Majorquin ? A la recherche de la confiance perdue, du déclic tant attendu, Rafa est en train de sombrer, presque sans réagir. Même le fait de jouer sur terre battue, sa surface naturelle et chérie, ne change rien. Le constat est simple. L’Espagnol ne fait plus peur, y compris sur la surface ocre. Cette nouvelle sortie de route en constitue l’illustration parfaite.
L’Uruguayen mérite son succès. Il s’est accroché puisque Rafa lui a toujours laissé l’opportunité d’y croire. Même lors du premier set où il mène 3–0, Nadal ne parvient pas à plier rapidement un set qu’il avait parfaitement débuté. Tout le contraire se produit. Cela démontre la peur qui habite désormais Rafael Nadal. Au deuxième set, c’est lui qui revient de 5–2 pour accroche un jeu décisif. Dans la troisième manche, le cinquième mondial se procure les premières occasions de break à 3–3. Problème, Rafa est devenu si friable en coup droit comme au service et sur le plan mental qu’il n’est plus que l’ombre de ce rouleau compresseur qui marchait sur ses adversaires…
Après 3h28 de jeu, et alors qu’il est 1h30 du matin à Rio, le public carioca, qui aura poussé son chouchou jusqu’au bout, ne peut que constater les dégâts. Comme en 2015, Rafael Nadal est éliminé en demi‐finales. Ce revers est inquiétant car, sans manquer de respect à Pablo Cuevas, qui encore une fois mérite amplement sa qualification, n’est « que » 45eme mondial… Rafael Nadal a besoin d’un électrochoc. Se réfugier derrière le travail ne suffira pas. Si rien ne change, la chute semble sans fin…
#RioOpen2016 pic.twitter.com/GCmxpxZLOp
— Rio Open (@RioOpenOficial) 21 Février 2016
Publié le dimanche 21 février 2016 à 05:00