Dans un entretien pour le média néerlandais Nu.nl, Richard Krajicek se confie sur la constitution d’un plateau d’un tel ATP 500. Le directeur du tournoi a connu des fortunes diverses ces dernières années avec la non‐venue de Roger Federer en 2017 alors qu’il lui avait offert une très grosse garantie. Le Suisse était finalement venu l’année suivante en 2018 pour s’emparer de la première place mondiale.
L’ancien joueur néerlandais a depuis décidé de changer de stratégie en misant sur plusieurs joueurs du Top 10 que sur un seul membre du Big 3 : « Pour amener Djokovic, Federer ou Nadal, nous devons attendre longtemps avant de nous engager. Chaque année, ils nous informent de leurs programmes, nous en profitons pour savoir s’ils sont disponibles et peuvent venir. Mais nous n’arrêtons pas tout en attendant qu’ils arrivent enfin. Le but est d’avoir un large panel de joueurs et ce sera le cas l’année prochaine. Je me souviens qu’en 2010, j’ai dû attendre jusqu’à mi‐octobre pour avoir le oui de Djokovic. Heureusement, il a participé au tournoi car il n’y avait plus personne de disponible. Bien sûr, nous restons ouverts à la participation d’un joueur du haut niveau mais cela n’est pas la priorité. »
Publié le jeudi 13 février 2020 à 16:11