GrandChelem 18, spécial Roland‐Garros, mai 2010, Novak Djokovic n’est pas encore l’ogre du circuit et d’ailleurs il perdra en quarts de finale de cette édition face à l’Autrichien Jurgen Melzer. Il n’empêche que d’un point de vue médiatique, il commence déjà à se positionner en répondant longuement à certaines questions qui vont au‐delà de la vie classique d’un champion. L’extrait que l’on vous propose va dans ce sens et il prend tout son sens quand on connaît un peu la vie privée de ce champion d’autant que 2011 sera une année faste avec trois titres du Grand Chelem.
Est‐ce qu’il faut avoir une vie privée stable pour réussir au plus haut‐niveau ?
Est‐ce qu’il faut être heureux dans sa vie personnelle pour être performant sur le court ?
Hum… je ne sais pas. C’est une question très relative, la réponse dépend des individualités. Ce n’est pas toujours évident de séparer la vie professionnelle de la vie privée, de faire abstraction de toutes les émotions, toutes les pensées relatives à votre vie personnelle une fois sur le court. Se focaliser uniquement sur le tennis en match, à l’entraînement, c’est un exercice difficile. Parfois, ce n’est pas possible. En tout cas, pour moi, c’est dur ! Si vous êtes émotifs et que vous avez un fort tempérament, c’est difficile de ne penser qu’au tennis sur le court. Pour ma part, j’ai toujours plein de choses dans la tête, je me bats encore avec mes nerfs. Mais je suis sûr d’une chose, si je réussis à rester calme, à me concentrer uniquement sur ce ce que je dois faire, je peux battre n’importe qui.
Publié le jeudi 9 avril 2020 à 13:52