AccueilATPLa transition peut être violente pour Nadal

La tran­si­tion peut être violente pour Nadal

-

Deux jours après son titre acquis à Hambourg, Rafael Nadal est retourné s’en­traîner sur terre battue, sur son île natale. Signe d’un besoin constant de confiance, le Majorquin ne quitte toujours pas l’ocre alors que le dur va faire son retour. Attention, car la tran­si­tion peut être brutale.

On l’a vu heureux, soulagé voire délivré. Dimanche, sur le Central de Hambourg, Rafael Nadal s’est écroulé. Genoux à terre, poings rivés vers le ciel, l’Espagnol semblait avoir remporté Roland Garros. Pourtant, il ne s’agis­sait que d’une finale d’un ATP 500, remportée face à Fabio Fognini… Oui, les choses ont changé pour Rafa. Plutôt que de s’en­traîner sur dur ‑la tournée nord‐américaine ayant débuté‑, il reste scotché à la terre battue. Comme aimanté à son premier amour, l’an­cien numéro un mondial ne retarde une sépa­ra­tion inéluc­table. Alors pour­quoi se laisser si peu de temps pour effec­tuer une tran­si­tion réputée pour être la plus violente de la saison ? 

Nadal en quête de repères

Revenir sur ocre reste un pari osé pour Rafael Nadal. Certes il retrouve de la confiance en son jeu et des sensa­tions, mais le jeu proposé sur « sa » surface est à mille lieues de celui qu’il va retrouver sur le béton. De plus, avec un physique qui coince davan­tage que par le passé, il risque de fragi­liser la partie basse de son corps, très soli­citée dans de telles condi­tions de jeu. La nervo­sité mentale en moins et la confiance en plus suffiront‐elles à lui donner des ailes outre‐Atlantique ? Nul ne le sait pour le moment, mais le Masters 1000 de Montréal nous en apprendra un peu plus sur le sujet. D’autant que désor­mais neuvième joueur mondial et en l’ab­sence de Roger Federer, il débu­tera la compé­ti­tion en tant que tête de série numéro huit. Une petite protec­tion sur laquelle ne crachera surement pas Rafael Nadal, qui n’a aucun point à défendre pendant plus d’un mois.