Le documentaire Netflix consacré à Carlos Alcaraz permet de mieux comprendre la personnalité du plus jeune numéro 1 mondial de l’histoire. Partagé entre son ambition de devenir l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du tennis et son désir de vivre le plus « normalement » possible, le jeune espagnol a créé un débat, auquel a participé l’entraîneur français Patrick Mouratoglou sur Linkedln.
« Peut‐on faire la fête tout en étant un joueur de tennis de classe mondiale ? La réponse est : en principe, non. J’ai entendu beaucoup de débats récemment après la sortie du documentaire Netflix sur Carlos Alcaraz. Oui, il profite de la vie. Et oui, il fait parfois la fête. Et il a aussi accompli des exploits incroyables. Mais voici la vérité que j’ai apprise après avoir entraîné les meilleurs pendant des décennies : on ne peut pas accomplir quelque chose d’exceptionnel sans s’y consacrer à 100 %. Cela vaut aussi pour le tennis. Les athlètes professionnels sont des êtres humains. Ils ont besoin de moments pour se déconnecter. Mais il y a une limite : le tennis doit toujours passer en premier (…) Même lorsque vous vous accordez une pause, elle doit être mesurée. Pas d’excès. Pas de nuits blanches. Pas de gueule de bois sur le court. Pourquoi ? Parce que votre corps est votre outil de travail. Et vous protégez ce qui compte le plus. J’ai même entendu dire par d’anciens entraîneurs de Novak Djokovic qu’il était tellement obsédé par son corps qu’il faisait très attention à la façon dont il s’allongeait sur la plage, afin que rien ne puisse compromettre ses performances. »
Publié le mercredi 21 mai 2025 à 18:12