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Murray va‐t‐il revenir ?

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Andy Murray, qui a fina­le­ment décidé de ne pas disputer Hertogenbosch, devrait revenir à la compé­ti­tion au Queen’s la semaine prochaine. Mais dans quel état sera le Britannique ?

Souvenez‐vous. Il y a un an, Andy Murray était numéro 1 mondial et allait aborder Wimbledon dans la peau du tenant du titre. Un an plus tard, le Britannique n’a plus disputé un seul match depuis son élimi­na­tion en quarts de finale de Wimbledon. La faute à son problème à la hanche. L’Écossais s’était rendu à Melbourne où il pensait prendre part à l’Open d’Australie en janvier. Toujours pas possible. En revanche, il a surpris en se faisant opérer de cette hanche doulou­reuse. Étonnant. Comme son appa­ri­tion à une exhi­bi­tion en novembre avec Roger Federer. Initialement prévu à Hertogenbosch pour le début de la saison sur gazon, le retour de l’ex-numéro 1 mondial a encore été décalé. Forcément, ce retard suscite des inter­ro­ga­tions à quelques jours de Wimbledon. Mais l’intéressé estime qu’il devrait être au Queen’s (ATP 500, 18 au 24 juin). En revanche, s’il vient à renoncer au tournoi londo­nien, sa présence au All England Club sera (très) compromise.

Murray n’a plus joué depuis un an et a été opéré en janvier

Andy Murray, bour­reau de travail, fait tout pour revenir et retrouver sa passion. Car oui, Andy est un véri­table passionné et amou­reux de la petite balle jaune. Son éloi­gne­ment des courts est un crève‐coeur et il doit être confronté à un certain dilemme : revenir plus vite que prévu au risque d’une rechute ou attendre, encore et toujours. Ses hési­ta­tions peuvent aussi être vues sous un autre prisme : un tel joueur, qui a été numéro 1 mondial avec trois titres du Grand Chelem, n’a certai­ne­ment pas envie de revenir pour faire de la figu­ra­tion. S’il revient, c’est pour gagner. C’est d’ailleurs ce que pense John McEnroe comme il l’explique à Ubitennis : « Murray est le gars qui fait tout son possible pour rede­venir le joueur qu’il était. Il n’y a pas de doute, il veut revenir pour gagner. »

McEnroe : « Il n’y a aucun moyen de savoir si vous pouvez revenir à 100% »

Néanmoins, la hanche s’avère être un problème délicat, à tel point que sa situa­tion inquiète et de nombreux obser­va­teurs se demandent même s’il reviendra sur le circuit. Dans le passé, Lleyton Hewitt a connu deux opéra­tions (2008 et 2010) sans jamais retrouver son niveau d’antan. Ce fut égale­ment le cas de Gustavo Kuerten ou Magnus Norman. A cela se rajoute le flou sur la nature exact de sa bles­sure. John McEnroe n’est d’ailleurs pas vrai­ment opti­miste : « J’ai eu un problème à la hanche et j’avais l’impression d’avoir perdu en vitesse. Ce n’est pas une sensa­tion agréable. Il n’y a aucun moyen de savoir si vous pouvez revenir à 100%. » Loin d’être rassurant…