C’était presque prévisible mais après le lynchage, place à l’empathie.
Si dans un premier temps toute le monde s’est logiquement offusqué de l’attitude de Coco avec son coup entre les jambes raté, ses défenseurs ont vite pris le dessus en nous expliquant que cela faisait partie du personnage, que c’était sa façon de s’exprimer etc etc.
Si ce raisonnement tient la route quand il oeuvre pour son compte cela n’est pas absolument pas le cas quand tu as une responsabilité vis à vis d’une équipe et que tu défends les couleurs de ton pays.
C’est évidemment la question centrale et c’est aussi pour cela qu’on ne doit pas le dédouaner ou l’excuser.
Corentin a commis une vraie faute professionnelle.
On ne va pas faire une analyse psychologique du personnage qui est attachant, doué, et opiniâtre, on insistera sur le fait qu’au final si Corentin a pu tenter ce coup, c’est qu’au préalable les conditions étaient là pour qu’il puisse avoir cette audace.
Au temps de la grande Coupe Davis, cela n’aurait sûrement pas été le cas, c’est certain car l’épreuve était respectée, réellement médiatisée. C’était un rendez vous annuel national, on jouait souvent devant son public qui n’avait pas besoin de quelques grisgris pour apprécier le moment. Là, au final, la tempête va durer 24 heures, on est très loin du drame vécu en 2002 par PHM contre le Russie en finale à Bercy…
Publié le mercredi 19 novembre 2025 à 11:50