Malgré un très bon match de Sam Querrey qui a poussé Rafael Nadal à puiser dans ses réserves, les espagnols ont pris un avantage prévisible en 1⁄2 finale de Coupe Davis. Andy Roddick va tenter d’égaliser face à David Ferrer.
Décidément ce Sam Querrey est déterminé à toujours poser beaucoup de problèmes au n°1 mondial. Pour la deuxième fois en trois semaines l’américain a pris un set, le premier du match, à Rafael Nadal. Sauf que c’était sur la terre battue de Madrid, et ça fait toute la différence. Ils ne sont pas nombreux à avoir pris un set à Nadal sur SA surface, et ils sont encore moins nombreux à l’avoir autant bousculé.
Le premier set de la rencontre fut « logiquement » remporté par Sam Querrey. Présent sur son service, à plus de 80% de points gagnés sur son premier service, et à …100% sur second service, l’Américain a parfaitement géré ses mises en jeu. Il a attendu le jeu décisif pour concrétiser sa domination, certes légère, mais efficace, sur Rafa Nadal.
La rencontre a même failli basculer dans le cauchemar pour Nadal, qui perdait son service d’entrée de deuxième manche. Il a fallu tout le soutien du public pour régénérer l’Espagnol qui a réussi à recoller, et même à prendre l’avantage. Le match venait de se jouer, car l’Américain commettait beaucoup trop de fautes directes, 74 contre 35 à Nadal. Et face à un n°1 mondial qui a la capacité de ramener beaucoup de balles, Querrey n’a rien pu faire. Nadal s’impose comme à l’US Open, en quatre sets et 3h17 de jeu (6–7[5], 6–4, 6–3, 6–4).
Le moral doit être mi‐figue mi‐raisin du côté du capitaine Patrick McEnroe, car si Querrey a joué au‐delà des espoirs placés en lui, les Américains peuvent se dire qu’il y avait sans doute un meilleur coup à faire cet après‐midi.
Pour les Espagnols, les choses se déroulent selon les plans dévoilés en début de semaine. A charge pour David Ferrer de donner un avantage plus conséquent à son pays, avant le double de samedi.
Publié le vendredi 19 septembre 2008 à 13:35