Roger Federer est arrivé à Bercy, où il va tenter de remporter le tournoi pour la première fois de sa carrière. Le Suisse, tout récent vainqueur chez lui à Bâle, arrive en confiance. En conférence de presse, le numéro quatre mondial revient sur son retour à la compétition, ses difficultés à apprivoiser Bercy, mais aussi sur la présence controversée de Novak Djokovic. Il évoque enfin son prochain adversaire, le Français Adrian Mannarino.
Sa victoire à Bâle
« Une fois que j’avais passé les premiers tours, je me sentais plus détendu.Quand vous êtes en vacances ou quand vous vous entraînez, vous ne ressentez pas du tout ce genre de pression, et au bout de six semaines, il faut un petit peu rallumer le feu ! Mais pour une fois, j’ai réussi à arriver au tournoi de Bâle sans avoir trop joué auparavant. j’étais content d’avoir le temps de me préparer bien pour ce tournoi. »
La présence de Novak Djokovic
« En fait, c’est à lui de décider. L’argent aide, mais il a tellement gagné d’argent cette année que ça ne devrait pas être l’élément essentiel. C’est à lui de décider s’il s’engage ou pas à jouer. Il a beaucoup aidé le circuit, mais ces règles existent et il faut les suivre. Elles s’appliquent à tous, même au numéro un. Maintenant, si l’ATP décide qu’il a le droit au bonus pool, c’est acceptable aussi, c’est une décision qui doit se prendre sur le plan interne. Je ne sais pas comment ça fonctionne. En tout cas il a beaucoup apporté au tennis, surtout cette année. Il a fait des records, il le mériterait. »
Son manque de réussite à Bercy
« J’aimerais beaucoup gagner ce tournoi à Paris, en salle. J’ai participé de nombreuses fois à ce tournoi maintenant et c’est vrai que je ne suis jamais arrivé en finale ici, Ces tournois en salle sont ceux où je pense jouer le mieux. Et ne pas arriver en finale ici avec tous les succès que j’ai remportés a toujours été décevant pour moi. Mais il y a de nombreuses raisons qui l’expliquent, les blessures, les adversaires. Mon sentiment général est que jusqu’à il y a deux, trois ans, je ne me sentais pas très à l’aise sur le court central. Souvent, j’arrivais ici en arrivant de Bâle sans avoir même eu trois‐quatre jours pour me préparer comme pour les autres tournois. »
La vitesse du court
« Le court est parfois rapide, parfois lent, moi je préférerais qu’il soit plus rapide que plus lent. C’est comme cela que l’on joue en salle en général. Mais je n’ai pas encore essayé la surface. Cette année, d’après ce que j’ai entendu, elle est plus lente que l’année dernière. A quel point ? Je n’en sais rien. J’ai perdu une fois contre Nalbandian ici ; à cette époque, la surface était très lente. Je pense qu’en salle, ce n’est pas ce que l’on doit faire, on ne doit pas jouer sur une surface lente en salle. C’est comme à Miami, il faut s’adapter, il faut permettre aux joueurs d’utiliser d’autres armes qu’ils ne peuvent pas utiliser dans les tournois en extérieur. »
Andy Murray, favori ?
« Je trouve qu’il a très très bien joué dernièrement et ce n’est pas très surprenant pour moi. Quand j’ai vu le dernier tournoi à Paris sans Nadal, j’ai pensé que Murray pourrait gagner. Il a tellement bien joué depuis Cincinnati et tout le reste… Le petit incident de Bâle n’est pas très important. Il semble qu’il va bien maintenant, il va être un grand favori ici et à Londres avec Novak, Rafa et moi. Quand ce type de joueur s’engage dans un tournoi, en général il a la possibilité de le gagner. Il ne se contenterait pas d’un quart de finale s’il peut faire autrement. Je crois que quand on s’engage, on pense vraiment qu’on veut gagner le tournoi et que l’on peut le gagner. Je pense qu’il aura aussi une très bonne année l’année prochaine. »
Premier adversaire : Adrian Mannarino
« Il joue bien. J’étais surpris qu’il ne m’ait pas fait plus mal à Wimbledon, c’était sous le toit, avec ses coups plats, le gaucher slice, il aurait pu me faire plus de peine mais pour finir j’ai bien réussi à le jouer. Mais maintenant en France, je pense que cela change un peu, cela va être plus difficile ici, en plus après un match avec deux sets gagnés, cela rend les choses plus dangereuses, surtout dans un premier tour. Je m’attends à un match difficile. Il est talentueux. Je l’ai déjà vu faire de très bons matchs. Il faut que je me prépare bien. C’est le début de la préparation puisque je sais contre qui je joue maintenant ! »
La tenue de Roger Federer est sur Tennis Warehouse
Publié le mardi 8 novembre 2011 à 17:30