« Je me réadapte tranquillement car la balle n’a pas la même vivacité ici qu’à Madrid, c’est évident. Après il faut que j’accepte durant ce Roland Garros cette fameuse pression. Après c’est vrai que je prends plus de plaisir sur le court, en fait plus je suis cool, mieux je joue.
Le challenge c’est de se concentrer sur le jeu et ne pas perdre de vue les schémas tactiques, c’est une des clés pour oublier l’environnement et tout le reste. L’autre satisfaction c’est aussi le fait que je suis en plein forme, cela faisait longtemps que cela n’était pas arrivé. Après le seul bémol c’est que Roland Garros n’est pas Madrid, même si je reste persuadé que jouer dans une filière courte, prendre la balle tôt est une vraie bonne option. Quand j’étais dans le top de ma carrière, on était beaucoup de joueuses françaises dans les trente premières et cela nous permettait de nous surpasser, je me souviens notamment de la « bataille » avec Mary qui m’a toujours piqué au vif (rires). Là c’est vrai que c’est pas le cas, Alizé bloque un peu, mais après son année 2008, c’est assez classique. Il faut donc chercher la motivation ailleurs, même si je ne me suis pas fixé d’objectifs précis sur ce Roland Garros. Après aujourd’hui, j’ai envie de dire qu’il n’y a pas de joueuses qui dominent outrageusement donc il y a toujours une petite porte, ici ou ailleurs »
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Publié le vendredi 22 mai 2009 à 14:58