Il y aura toujours une forme d’incompréhension autour de Novak Djokovic. Le Serbe qui s’est toujours construit dans l’adversité et le « manque » d’amour va avoir maintenant un os à ronger pour le reste de sa carrière.
Sur l’Adria Tour, sa volonté était de redonner de la joie, de l’espoir et surtout démontrer aux yeux du monde que son petit pays avait des qualités insoupçonnées. Cette initiative était louable et le démarrage avec un match de légendes en double devant un public nombreux avait effectivement redonné le sourire aux fans de tennis les plus optimistes.
Les faits lui ont donc donné tort et sa responsabilité ne peut être mise en doute. S’il ne s’agit pas de l’accabler inutilement, il est clair que ces événements vont renforcer son image négative auprès de ceux qui ne l’aimaient pas. A l’inverse, ses vrais fans seront encore davantage derrière lui pour que leur idole passe ce cap.
Après, il y aura une réalité et c’est au final celle qui compte dans le sport. Sa capacité à oublier cette affaire, à mettre comme il sait le faire les bouchées doubles à l’entraînement pour remporter des titres majeurs.
Ce qui ne te tue pas te rend plus fort, le Serbe a sûrement cette citation dans un coin de sa tête. Elle devrait, peut‐être, l’aider à se fixer un seul but : celui de devenir par le nombre de trophées le plus grand joueur de tous les temps, parce que du côté public, c’est définitivement raté.
Publié le mercredi 24 juin 2020 à 11:11