AccueilM1000 - Paris-BercyTsonga : "Je vais tout donner"

Tsonga : « Je vais tout donner »

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Jo‐Wilfried Tsonga a donné une confé­rence de presse cet après‐midi. A l’heure d’en­tamer la défense de son titre conquis l’an passé au Palais Omnisport de Paris Bercy, le Manceau est apparu souriant et détendu. Il a notam­ment tenu à rassurer sur l’état de ses poignets qui l’avaient contraint à l’abandon à Valence la semaine dernière.

Tout d’abord, comment vont vos poignets ?

J’ai joué tout à l’heure et hier soir. Ça a l’air d’aller bien. L’ambition est de se faire plaisir en se donnant à fond. Je ne sais pas si les poignets tien­dront, mais je ne leur laisse pas le choix (rires).

L’an dernier, vous parliez de Bercy comme de votre maison. Comment avez‐vous retrouvé votre maison ?

Intacte, elle n’a pas changé (sourires). Je suis arrivé ce matin pour la première fois ici. J’ai trouvé cela chouette de revenir. J’ai plein de souve­nirs qui sont revenus. Dans chaque pièce où je rentre, je me dis : « Ah tiens, c’est comme ça ici ». Cela me rappelle l’année dernière où j’étais tout feu, tout flamme. Il ne me reste que des bons souve­nirs. C’était magique et cela venait concré­tiser tous les efforts que j’avais faits pour atteindre le plus haut niveau. C’est toujours un endroit où je me sens au top. L’année dernière, je ne contrô­lais même plus ce que je racon­tais. On avait vrai­ment le vrai Jo qui s’était libéré.

Par rapport à l’an passé, dans quel état d’es­prit arrivez‐vous ?

Dans le même état d’es­prit car je suis dans la même confi­gu­ra­tion. J’ai réalisé une fin d’année correcte. Je n’ai rien fait d’ex­tra­or­di­naire mais c’est correct. C’est exac­te­ment comme l’année dernière. J’arrive ici et je peux jouer ma quali­fi­ca­tion au Masters. C’est le dernier tournoi de l’année, je vais y aller à fond. J’adore l’am­biance et l’at­mo­sphère. Je vais tout donner.

Cette course au Masters ne vous a‑t‐elle pas absorbé de l’énergie ?

Forcément un peu. On se dit toujours demain, c’est impor­tant, ce n’est pas impor­tant, c’est ci, c’est ça. On se pose plein de ques­tions et on regarde les matches des autres en se disant : ce serait bien qu’il perde celui‐là (sourires). Évidemment, on y met pas mal de jus et j’ai perdu de l’in­flux sur cette fin d’année. Mais je me dis que c’est la dernière ligne droite et que je n’ai rien à perdre.

Allez‐vous occulter cette course au Masters ici ?

Je l’oc­culte complè­te­ment. Je vais vrai­ment jouer pour le tournoi et je ne me pose plus la ques­tion. Si cela doit arriver, cela arri­vera. Si cela n’ar­rive pas, tant pis, j’au­rais un peu plus de temps pour me préparer pour l’année prochaine.


A Valence, vous sembliez au bout du rouleau. Qu’en est‐il aujourd’hui ?

On est toujours davan­tage au bout du rouleau quand on est dans un autre pays. On a du mal à trouver de la moti­va­tion, on ne se sent pas au top. On est loin et cela fait long­temps qu’on n’a pas vu tous les gens qu’on aime bien. Cela faisait long­temps que je n’avais pas pu voir mon osthéo qui me fait souvent beau­coup de bien. Cela faisait prati­que­ment deux mois que j’étais parti. Cela m’a fait du bien de revenir.