D’abord très tendu puis perclus de crampes à partir du début du troisième set, Carlos Alcaraz n’a pas pu défendre ses chances correctement contre Novak Djokovic en demi‐finales de Roland‐Garros. Lors du débrief du match sur Prime Video, Marion Bartoli a donné son avis sur la défaillance physique du jeune espagnol.
« L’intensité et ce qu’ils se sont envoyés pendant plus de deux heures… C’était colossal. Il faudrait compter le nombre de courses à haute intensité, le nombre de glissade sur plus de trois mètres pour aller chercher des balles sur des amorties, des contre‐amorties, des sprints derrière. Forcément, tu paies les efforts accumulés. Il y a forcément une partie de stress mais je ne veux pas croire que c’est uniquement dû au stress si Carlos Alcaraz, d’un coup, s’est mis à cramper partout. La cadence de Novak Djokovic, qui est une machine, vous use au fur et à mesure. On a très bien senti que Novak ralentissait à la fin du deuxième, qu’il prenait tout son temps. Alors que Carlos est toujours sur un même rythme, un rythme très élevé qui me rappelle aussi Holger Rune. Il a paie à un moment ce rythme trop élevé. Djokovic, dans la gestion des moments importants, est une machine de guerre. Avec Rafael Nadal et Roger Federer, ce ne sont pas des gens normaux, ce sont des extraterrestres qui nous ont habitués à des intensités qu’on ne peut pas demander à d’autres joueurs. »
Publié le samedi 10 juin 2023 à 10:43