AccueilRoland GarrosBartoli : "Je ne veux pas croire que c'est uniquement dû au...

Bartoli : « Je ne veux pas croire que c’est unique­ment dû au stress si Alcaraz, d’un coup, s’est mis à avoir des crampes partout. Djokovic, qui est une machine, vous use au fur et à mesure »

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D’abord très tendu puis perclus de crampes à partir du début du troi­sième set, Carlos Alcaraz n’a pas pu défendre ses chances correc­te­ment contre Novak Djokovic en demi‐finales de Roland‐Garros. Lors du débrief du match sur Prime Video, Marion Bartoli a donné son avis sur la défaillance physique du jeune espagnol. 

« L’intensité et ce qu’ils se sont envoyés pendant plus de deux heures… C’était colossal. Il faudrait compter le nombre de courses à haute inten­sité, le nombre de glis­sade sur plus de trois mètres pour aller cher­cher des balles sur des amor­ties, des contre‐amorties, des sprints derrière. Forcément, tu paies les efforts accu­mulés. Il y a forcé­ment une partie de stress mais je ne veux pas croire que c’est unique­ment dû au stress si Carlos Alcaraz, d’un coup, s’est mis à cramper partout. La cadence de Novak Djokovic, qui est une machine, vous use au fur et à mesure. On a très bien senti que Novak ralen­tis­sait à la fin du deuxième, qu’il prenait tout son temps. Alors que Carlos est toujours sur un même rythme, un rythme très élevé qui me rappelle aussi Holger Rune. Il a paie à un moment ce rythme trop élevé. Djokovic, dans la gestion des moments impor­tants, est une machine de guerre. Avec Rafael Nadal et Roger Federer, ce ne sont pas des gens normaux, ce sont des extra­ter­restres qui nous ont habi­tués à des inten­sités qu’on ne peut pas demander à d’autres joueurs. »