Présente ce mercredi matin en conférence de presse pour faire un bilan de sa première année en tant que directrice de Roland‐Garros, Amélie Mauresmo a notamment été interrogée sur la très faible présence des matchs féminins en session de nuit (seulement un sur 10). Et sa réponse a la mérite d’être très honnête.
« Dans l’ère dans laquelle nous sommes en ce moment, et en tant que femme, aussi en tant qu’ancienne joueuse, je ne me sens pas mal ou je ne trouve pas ça injuste de dire qu’aujourd’hui, il y a plus d’attrait pour les matchs masculins. Mon objectif, lorsque j’ai commencé la programmation au jour le jour, c’était d’essayer de voir, et depuis les premiers tours, lorsque le tableau est tombé, quels seraient les matchs du tableau féminin qui pourraient être présentés en session de nuit. Vous voyez les oppositions, les confrontations ou les stars que l’on pouvait identifier comme étant en session de nuit. Voilà, il y a tous ces paramètres à prendre en compte. Cela a été difficile. Sincèrement, j’ai essayé de me pencher dessus presque tous les jours. Avec toute l’équipe, on a vraiment essayé cela, on s’est concentré là‐dessus. Je l’admets, cela a été difficile, et cela a été difficile de trouver le match de la journée pour plus qu’une seule journée. C’est assez intéressant car, comme je le disais, comme on n’a qu’un seul match en session de nuit, c’est difficile de faire ce choix. »
Publié le mercredi 1 juin 2022 à 18:47