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Azarenka a les dents longues

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Victoria Azarenka a de la poigne. Opposée à Samantha Stosur en quarts de finale de l’US Open, la Biélorusse l’a emporté 6–1, 4–6, 7–6 (7−5) au terme d’un match hale­tant. Mais la numéro un mondiale voit plus loin.

Vika avait le sourire en confé­rence de presse. Et on la comprend. Face à la tenante du titre Samantha Stosur, Azarenka n’a rien lâché. Son adver­saire du jour non plus, si l’on en croit la Biélorusse. « Elle m’a vrai­ment poussée dans mes derniers retran­che­ments. C’était une très grosse bagarre. Il fallait toujours que l’une provoque les erreurs de l’autre. C’était un tennis d’une très grande qualité, avec beau­coup de tension. Le match aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre ».

C’est peu de le dire au vu du dérou­le­ment de ce match. Car l’Australienne a rendu coup pour coup. Revenue à 5–5 dans le troi­sième set après avoir été breakée, servant très fort, Stosur a semé le doute dans l’esprit de la numéro un mondiale. Un moment décisif pour elle. « Vous n’aimeriez pas savoir ce que je me disais à ce moment là, je pense. Je devrais mettre des « bip » partout. J’ai essayé de rester posi­tive car je savais que j’aurais d’autres oppor­tu­nités. Je me suis juste dit « Ne sois pas une poule mouillée, fonce et tape dans la balle ». En clair, la cham­pionne ferait bien de s’écouter plus souvent. Décidée à remporter ce match, Azarenka a mis toutes ses chances de côté pour fina­le­ment l’emporter au tie break. Car bien que malmenée, elle a su faire parler son effi­ca­cité sur les balles de break avec 75 % de réus­site contre 36 % pour Stosur. 

A présent, Vika voit beau­coup plus loin. N’ayons pas peur des mots, elle veut s’imposer, ici, à Flushing Meadows. Qualifiée pour la première fois en demi‐finales du tournoi, la jeune femme tient à sa place de numéro un mondiale. « Je ne veux vrai­ment pas m’arrêter là. Je veux aller au bout. Je vais donner tout ce que j’ai pour m’imposer ici », avant d’ajouter « Partout où je vais, je veux gagner le tournoi. C’est mon ambi­tion ; mon état d’es­prit. Quand vous venez à un événe­ment, vous le savez, ça n’a pas d’im­por­tance de savoir si c’est un tournoi du Grand Chelem ou non, je veux toujours gagner. J’aime gagner. Qui ne le désire pas ? ».

Mais pour parvenir à ses fins, la Biélorusse devra se frotter une nouvelle fois à une bagar­reuse. Dans l’attente de savoir qui de Marion Bartoli ou Maria Sharapova, Victoria a tout de même eu un petit mot pour la récente vain­queur de Roland Garros. « Maria pratique un tennis incroyable cette année. Elle a vrai­ment inten­sifié son niveau de jeu, vous savez, gagner Roland Garros, c’était incroyable. Maria est l’une de ces joueuses qui donnera toujours tout, peu importe la situa­tion. Vous savez, elle est toujours combat­tive et elle est vrai­ment forte menta­le­ment. Ce serait un match diffi­cile ».

Mais quel match ne l’est pas en demi‐finale d’un tournoi du Grand Chelem ?