AccueilUS OpenNadal : "C'est plus qu'un rêve..."

Nadal : « C’est plus qu’un rêve… »

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Le bonheur. Rafael Nadal est heureux. Le Majorquin a remporté l’US Open 6–2 3–6 6–4 6–1 face à Novak Djokovic. En confé­rence de presse, il partage un moment de plaisir simple, frais, agréable. Bravo champion !

Félicitations, Rafa. C’est une superbe bataille ce soir. Tu peux nous en dire plus sur les émotions que tu as ressen­ties à la fin du match ?
Merci beau­coup. Pour plusieurs raisons, cette saison est proba­ble­ment la plus émou­vante de ma carrière. J’ai la sensa­tion d’avoir fait tout ce qu’il fallait pour m’of­frir la chance de gagner ici. Vous jouez un match contre l’un des meilleurs joueurs de l’his­toire, qui est numéro un mondial, sur sa surface préférée… Novak. Je me devais d’être presque parfait pour gagner. Alors cela signifie énor­mé­ment pour moi, de porter ce trophée aujourd’hui. C’est incroyable. Je suis vrai­ment, vrai­ment heureux et je remercie vrai­ment tout ceux qui m’ont aidé pour rendre cela possible. C’est un moment très spécial, merci à tout le monde, aux fans, à mon équipe, à ma famille.

Qu’est‐ce que vous pensez de ce troi­sième set…

C’était un set très impor­tant. J’ai débuté trop lente­ment, mais, à partir de la fin du deuxième, Novak a joué de manière incroyable. Quand il joue à ce niveau, je ne suis pas sûr que quel­qu’un puisse l’ar­rêter. Je savais que c’était très impor­tant que je m’ac­croche, que je garde un seul break de retard. Si je perdais un deuxième jeu de service, c’était fini. Je me suis battu pour rester au contact, je me suis battu sur chaque balle, je me suis battu pour rester concentré à chaque instant, pour attendre le bon moment. Je savais que je pouvais revenir. Il fallait juste que je sois présent au bon moment. Et capable de convertir les occa­sions. J’ai réussi, mais, avant, j’ai dû sauver trois balles de break, c’était vrai­ment, vrai­ment incroyable. J’ai claqué un ace, j’ai joué un énorme coup droit long de ligne. Ca a été l’un des moments clef du match. 

Vous avez été absent pendant plus de six mois. A quel point étiez‐vous affamé de revivre ces sensations‐là ?
Je n’ai jamais été affamé. Je n’ai jamais pensé qu’une telle victoire puisse m’ar­river à nouveau. J’étais juste excité à l’idée de revenir sur le circuit, d’être compé­titif. Mais je n’ai jamais pensé me battre pour ce que j’ai fina­le­ment réussi à accom­plir cette année. Tous ces Masters 1000, deux Grands Chelems… C’est plus qu’un rêve pour moi et je suis très heureux. Je suis vrai­ment chan­ceux. C’est vrai que j’ai travaillé, mais, même en travaillant, vous avez besoin d’un peu de chance pou être là où je suis aujourd’hui.

Pourquoi tant de personnes vous adorent ? Aujourd’hui, encore, vous avez vécu des moments très forts avec le public…

Je ne suis pas la personne à qui il faut poser cette ques­tion (sourire). La seule chose que je peux dire, c’est que j’es­saie d’être juste, d’être correct avec tout le monde, d’être sympa. C’est tout. Sur le court, je suis un joueur plutôt positif. Je ne suis pas négatif. Je fais de mon mieux à chaque instant. Que les choses tournent bien ou mal, je ne suis jamais très triste, je n’ai jamais une atti­tude néga­tive sur le court. En‐dehors du court, j’es­saie de saluer tout le monde. Je pose avec les gens. J’agis comme une personne normale (sourire).

Il y a un an, vous regar­diez la finale entre Murray et Djokovic à la télé… Quelles étaient vos sensations ?

J’avais apprécié le match. C’était une superbe rencontre entre deux joueurs fantas­tiques. Je suis un grand fan de sport, un grand fan de tennis. J’avais passé un bon moment à regarder la finale à la maison, dans mon canapé. C’est tout. C’était diffi­cile de ne pas y parti­ciper, mais regarder ce match à la télé, ce n’était pas dur, non. J’ai déjà joué beau­coup de Grands Chelems, j’ai aussi regardé beau­coup de finales à la télé (sourire).