AccueilWimbledonLe focus du jour

Le focus du jour

-

Le big match du jour, à Wimbledon, c’est l’op­po­si­tion entre Agnieszka Radwanska et Na Li. Mais le focus parti­cu­lier, pour le clan fran­çais, c’est forcé­ment le match entre Marion Bartoli et Sloane Stephens.

Un match et des enjeux… Marion Bartoli et Sloane Stephens se disputent une place dans le top 10. En cas de succès, Marion serait assurée de faire son retour parmi les 10 meilleures joueuses du monde. Même chose pour Sloane qui pour­rait inté­grer cette élite pour la première fois de sa carrière, à 20 ans seule­ment. Elles se disputent aussi le droit de donner du relief à des saisons mi‐figue, mi‐raisin – et plutôt mi‐tout pour Bartoli… La Française s’offre un tout premier bol d’air après avoir connu les soucis qu’on lui sait ; l’Américaine, elle, peut se préva­loir d’ex­cel­lentes perfor­mances en Grand Chelem, mais d’une véri­table incons­tance dès lors qu’elle revient aux affaires quoti­diennes : demie à Melbourne, huitième à Paris… mais aussi trois victoires seule­ment en 10 rencontres de début février à mi‐mai. Elles se disputent surtout le droit de jouer une demi‐finale de Grand Chelem. Or, la demie, c’est l’ul­time marche‐pied vers la finale et la possi­bi­lité de soulever la coupe. Bartoli le sait sait bien, elle qui goûtait encore, en 2007, aux saveurs d’un tel événe­ment. De l’autre côté du filet, Stephens pourra, elle, montrer l’étendue de ses progrès depuis janvier dernier : opposée à Victoria Azarenka à ce stade de la compé­ti­tion, à Melbourne, elle s’était laissée embrouillée par la Biélorusse, avant de s’in­cliner, lors même qu’elle était en train de la faire vaciller.

Bref, une rencontre indé­cise, d’au­tant que les deux joueuses ne se sont affron­tées qu’une seule fois jusqu’à présent : c’était à New Haven, l’année dernière, et Bartoli s’était diffi­ci­le­ment imposée 6–1 0–6 6–3. L’expérience choisit peut‐être le camp de Marion, avec ce sixième quart en Grand Chelem, en 47 parti­ci­pa­tions à des tour­nois majeurs. La surface choisit peut‐être le camp de Marion, avec cette finale à Wimbledon, ce titre à Eastbourne et ce ratio de 42 victoires pour 12 défaites sur gazon depuis l’année 2007, quand celui de son adver­saire est de 15–6… en carrière. Mais la dyna­mique et la jeunesse, elles, plébis­citent forcé­ment la bombe US. Attention, rien n’est gagné… d’un côté comme de l’autre !