A l’occasion de la suspension du circuit liée au coronavirus, nous avons décidé de vous proposer chaque jour des pépites, des contenus que nous avons rédigé depuis la naissance de notre projet WeLoveTennis, né en septembre 2006 avec le n°1 de GrandChelem devenu WeLoveTennis Magazine en juin 2019. Cette série a débuté à J‑75 de la reprise puisque l’on est sur l’édition de notre numéro 75. Ce jour, place à Marcos Baghdatis que l’on avait rencontré en mars 2007 pour le N°3 de GrandChelem devenu WeLoveTennis Magazine. Après son éclosion en 2006 (finaliste à l’Open d’Australie et demi‐finaliste à Wimbledon), le Chypriote se posait déjà beaucoup de questions sur son statut et la difficulté de se maintenir parmi les meilleurs. On l’avait senti dans un vrai spleen sur la condition du joueur de tennis…
La question
Faire un break, c’est possible ?
« C’est dur de se dire demain j’arrête tout ou pendant deux, ou trois mois. On perd du temps. J’ai déjà perdu trois semaines l’an dernier (NDLR : 2006). Je ne peux pas me le permettre. Tout est arrivé très tôt parce que j’étais motivé et parce quelque part je n’avais pas trop le choix. Mes parents avaient des difficultés financières. J’avais pas mal de pression sur moi. Mais aujourd’hui, j’ai le choix, la motivation a changé. J’ai besoin de temps, de rentrer sur le terrain parce que j’ai envie. »
Publié le vendredi 27 mars 2020 à 16:11