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Simon et l’in­tel­li­gence de jeu

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Réflexions inté­res­santes de Gilles Simon sur le rôle du cerveau dans le tennis et sur l’in­tel­li­gence de jeu.

« Le cerveau, c’est forcé­ment ce qu’il y a de plus impor­tant, mais cela paraît évident, c’est ce qui contrôle tout le reste. C’est ce qu’il y a de plus diffi­cile à raisonner, à maitriser. Mais cela peut être une arme aussi, parce que, fina­le­ment, quand on a peur, ce sont vrai­ment des émotions que l’on ressent, contre lesquelles on ne peut lutter. On ne peut pas se dire qu’on n’a pas peur quand on a peur. Le rôle du cerveau se situe là. Maitriser ce genre de choses.

Des joueurs tels que Santoro ou Murray ne s’ap­puient pas sur leur force mais sur ce que l’autre fait de moins bien. C’est pour ça qu’on a l’im­pres­sion qu’ils peuvent jouer diffé­rem­ment à chaque match, tandis que d’autres trouvent plus rassu­rant de poser leur jeu quoi qu’il arrive, que ça marche ou non, et de jouer comme ça tout le temps. Je pense qu’à force, en ayant cette vision systé­ma­ti­que­ment en rentrant sur le terrain, ils déve­loppent une faculté d’ana­lyse et voient plus tôt que les autres, tout de suite, ce qui va gêner l’ad­ver­saire. »