Interrogé par le site de sport canadien TSN, le président de la fédération canadienne a estimé que si les deux tournois n’avaient pas lieu, la perte financière pour Tennis Canada serait de l’ordre 6,5 millions d’euros mettant en péril le fonctionnement normal de son institution. « Nous voulons protéger le système qui, d’une manière ou d’une autre, a aidé nos champions à éclore » a précisé Michael Downey.
C’est d’autant plus dur que même si le soutien de l’état existe, il est loin d’être décisif : « Bien que nous recevions le soutien du gouvernement de Sport Canada et que nous apprécions ce soutien, ce n’est que 6% de l’investissement que nous avons investi dans le développement du tennis. Donc, il ne fait aucun doute que cette année va être très difficile. Nous avons déjà coupé la plupart des programmes de développement du tennis pour le reste de l’année. Comme toute entreprise, quand vous avez une crise à gérer il faut penser à restructurer, vous devez regarder vers l’avenir et nous devons le faire comme n’importe quelle autre entreprise. »
Publié le lundi 13 avril 2020 à 10:16