Roger Federer est un sentimental et perdre devant son public, sur ses terres, n’est pas quelque chose d’anodin pour lui d’autant que lors de cette finale, le Suisse a eu ses chances.
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Comme d’habitude en conférence de presse, le Roger a fait une analyse assez froide et réaliste de la situation : « J’ai fait un match correct. J’ai pas mal servi, du fond de court j’étais bien. Alors, comment dire, je n’ai pas d’excuses en fait. Il faut assumer. Djokovic a fait un très bon match. Il était constant. Je n’ai pu le breaker que deux fois, ça montre à quel point il était solide. Et, moi, j’avais de la peine à mettre mon jeu en place. Sur les points importants, je n’ai pas réussi à concrétiser mes occasions.C’est vraiment la réussite qui m’a manqué. Je pense qu’atteindre une finale est toujours quelque chose de positif. Il ne faut pas se laisser abattre, penser « j’ai perdu, ah c’est tragique ». Bien sûr, la défaite me fait plus mal ici. Devant le public bâlois, j’ai un peu mauvaise conscience de ne pas avoir gagné. Mais il faut voir le positif : même en ne jouant pas mon meilleur tennis, j’étais tout près de gagner. Et puis le corps va bien, mentalement je suis frais aussi. ». Roger n’a finalement pas le temps de gamberger puisqu’il devra très vite être au top pour Bercy : « J’espère pouvoir aller le plus loin possible à Bercy. Parce qu’à Paris je crois que je n’ai jamais été plus loin que les quarts… Mais après avoir gagné cet été Roland‐Garros, je me réjouis de retrouver le public parisien. Il est monstrueux »
Publié le lundi 9 novembre 2009 à 08:09