AccueilATPATP - DubaïGasquet: "Ferrer, il n'a pas de point faible"

Gasquet : « Ferrer, il n’a pas de point faible »

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Richard Gasquet ira aujourd’hui batailler face à David Ferrer pour décro­cher son billet pour la finale du tournoi de Dubaï. Interrogé ce matin dans le journal l’Equipe, le Biterrois revient sur sa semaine et évoque déjà le week‐end de Coupe Davis.

« Quand je pense que j’ai été à deux doigts de perdre hier [avant‐hier] contre Bolleli. Si j’avais en plus appris le lende­main que Murray était forfait, ça aurait été dur à avaler… » explique Gasquet qui s’est qualifié sans jouer face au quatrième mondial. Le Français se veut rassu­rant sur ses petits pépins physiques « Tout est OK » [maux de ventre et douleurs à l’épaule]: « Le ventre, c’est peut‐être tous ces anti‐inflammatoires que j’ai pris pour l’épaule. Mais tout est O.K. main­te­nant ». Il faudra effec­ti­ve­ment être au top pour affronter David Ferrer. Au nombre de confron­ta­tions, c’est l’Espagnol qui a pris l’as­cen­dant, il mène 3–1. « J’avais pris deux claques en 2007, mais j’ai fini par le battre l’an passé (à Toronto). Il n’a pas de point faible. Il faudra que je serve bien et que je reste dans le court. »

Gasquet tient d’ores et déjà à évoquer le week‐end de Coupe Davis qui se profile à l’ho­rizon. S’il a été sélec­tionné par Guy Forget, il n’en sait évidem­ment rien sur la hiérar­chie du groupe France : « Tout ce que je sais, c’est que c’est la plus forte à laquelle j’ai appar­tenu. Mais il faudra mettre tout ça en forme. Car il y aura des nouveautés. Des joueurs qui décou­vri­ront la Coupe, un nouveau double… […] Moi, je suis partant pour tout. Être numéro 5, jouer le double, jouer plus ou ramasser les serviettes. Le double, j’aime ça parce que je me débrouille bien. Et si je ne joue pas en simple, c’est parce qu’il y a d’autres joueurs plus forts que moi. C’est la force de cette équipe d’avoir plein d’options. Mais s’il n’y avait que le double je trou­ve­rais ça déjà magni­fique. »
Mais avant de partir pour Ostrava, Gasquet tient à mettre les points sur les « i » pour tout remettre à plat : « D’abord, je voudrais dire que j’ai lu des trucs l’an passé, comme quoi je m’en foutrais de la Coupe Davis. On a oublié que depuis 2005 j’en ai fait des matches durs. Comme contre Tursunov quand je me suis pété les abdos. L’an passé, j’étais en sous‐forme, c’était normal que je laisse ma place à un autre. Et quand je lis que j’ai envoyé Paulo [Paul‐Henri Mathieu] à l’abattoir, ça fait mal. »