Victorieux de Gilles Muller pour son entrée en lice sur le Rocher, Gaël Monfils lance sa saison sur terre battue. Après son meilleur premier trimestre de sa carrière, le Parisien aborde en confiance la saison sur ocre. Normal d’exposer les raisons qui nous font croire à la réussite de la « Monf ».
Parce qu’il vient de réaliser son meilleur premier trimestre…
Jamais dans sa carrière, Gaël Monfils n’avait été autant à la fête après trois mois de compétition ! Quart de finaliste à l’Open d’Australie, Indian Wells, Miami et finaliste à Rotterdam, le Parisien est le Tricolore le plus en forme et constant depuis janvier. « J’essaie simplement de faire des choses simples, de m’entraîner, d’être bien et de m’améliorer tous les jours. Après le reste, je ne regarde pas forcément. »
Parce que c’est un « terrien »…
Gaël Monfils est capable de briller sur toutes les surfaces. Mais là où il excelle reste la surface ocre. Inutile de rappeler ses performances sur terre battue, mais pour la première fois de sa carrière, la Monf se présente en confiance et avec des certitudes. Un aspect qui change radicalement des précédentes saisons où Monfils débarquait toujours dans l’inconnu.
Parce que c’est un nouveau joueur…
Depuis janvier, Gaël Monfils a changé. C’est une évidence. Moins expressif, plus expéditif dans ses premiers tours, le Tricolore gère mieux ses émotions et ses efforts. À 29 ans, c’est l’heure de la maturié. « C’est dur à dire. Je travaille beaucoup avec mon entourage. J’ai une équipe différente, de nouvelles personnes ont intégré l’équipe. On a des choix différents donc forcément j’effectue un travail différent. Alors si ça se ressent, c’est cool. Si je continue à gagner des matchs, c’est bien, et si je parviens à gagner un gros titre, ce sera encore mieux. Je déploie moins d’énergie mais j’en dépense beaucoup ! Il y a une balance à trouver. Ce n’est pas si simple de rester ainsi. C’est un travail et je le prends. » Qu’il continue à le prendre car cela commence à porter ses fruits.
Parce qu’il est ambitieux…
Dire que Gaël Monfils rêve de Roland Garros est un euphémisme. « Roland, c’est le rêve. Mais je n’y pense pas. J’essaie de bien mettre en place mon jeu pour arriver en confiance à Roland Garros. » Le rendez‐vous de la Porte d’Auteuil sera son objectif de l’année. Mais attention. Le Gaël Monfils version 2016 voit plus loin que le Grand Chelem parisien. « J’espère tirer un bilan en fin d’année à Bercy ou…à Londres (sourire). » Une parole révélatrice de son nouvel état d’esprit.
De votre envoyé spécial à Monte‐Carlo
Publié le lundi 11 avril 2016 à 17:02