Après Milos Raonic en 2014, Roger Federer subit la loi d’un autre grand serveur au BNP Paribas Masters : John Isner. Sans avoir fait un mauvais match, le Bâlois s’arrête en huitièmes de finale. Il va désormais se projeter sur le Masters de Londres, son ultime objectif de l’année.
Sur sa défaite contre John Isner…
« À l’US Open, j’avais gagné mes jeux décisifs, ici, je les perds. C’est dommage, car je n’ai pas fait un mauvais match. Depuis maintenant six sets, je ne me suis pas fait breaker contre lui. Mais c’est ce qui peut arriver contre John. Il a très bien servi, notamment à la fin, quand c’est le plus important. C’est une arme que l’on souhaite tous avoir. »
Sur sa douleur au bras…
« J’avais déjà mal à Bâle, mais je ne sais plus si c’était lors des quarts ou de la demie. Je ne l’avais pas senti jusqu’à ce match. J’ai fini la rencontre sans douleur et maintenant j’ai dix jours avant le Masters, donc ça ira. »
Sur ses attentes au Masters de Londres…
« C’est le grand tournoi qui me reste et que j’adore. Je le joue depuis 2002. C’est un des endroits où j’ai eu le plus de plaisir à jouer et gagner. Je suis fier d’être à nouveau qualifié. Je me réjouis d’y aller. Je suis en bonne forme donc je suis impatient de débuter à Londres. »
Sur la vitesse de la surface…
« Il y a peu de tournois en indoor. Bâle a toujours la même vitesse et Londres aussi. Paris est entre les deux et se trouve dans une situation délicate. Il faudrait trouver une certaine vitesse qui arrange tout le monde. Si c’est trop lent, cela devient ridicule et il n’y a plus d’intérêt à l’appeler « tournoi indoor », qui est historiquement une surface rapide. Si c’est trop rapide par contre, les autres joueurs sont frustrés. Je suis pour une variation dans les Masters 1000. La saison indoor a été raccourcie depuis quelques années. Avant Madrid ou Stuttgart étaient en indoor, maintenant Shanghai est en extérieur. »
De votre envoyé spécial à Bercy
Publié le jeudi 5 novembre 2015 à 19:51