AccueilATPATP - Rolex Paris MastersSimon : "L’envie est toujours là"

Simon : « L’envie est toujours là »

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Gilles Simon a terminé une saison 2017 déjà bien diffi­cile sur une claque 6–3, 6–0 infligée par Jérémy Chardy. Après la rencontre, le Niçois a expliqué ne pas avoir perdu l’envie de jouer. Rassurant pour rebondir en 2018.

Gilles, comment sortez‐vous de cette rencontre ?

Je ressors déçu. Je n’avais pas un très bon feeling avant le début du match. Au niveau de l’énergie, je me sentais très fatigué ces derniers jours, y compris sur les entraî­ne­ments. J’avais du mal à me sentir vif et mobile. J’espérais que le jour du match avec la moti­va­tion ça revienne, mais ce ne fut pas le cas.

Avez‐vous perdu l’envie ?

Je n’ai pas perdu la foi dans le tennis, mais dans ce que je fais moi, dans ma capa­cité à être perfor­mant. Maintenant, j’étais plus serein sur le terrain ces derniers temps, alors c’est dommage de finir sur ce match. Aujourd’hui (lire ce lundi), je suis allé au bout de mon effort. Ce n’était pas gran­diose, mais je ne pouvais pas faire mieux que ça.

Comment rebondir l’année prochaine ?

En jouant au tennis. Encore une fois, ce n’est pas comme si j’avais senti que je décro­chais complè­te­ment sur les matchs ou les entraî­ne­ments. Il y avait beau­coup trop de tension sur les matchs. Je sens que quand mon tennis est en place, il n’y a « pas de problème de niveau ». Il faut arriver à le faire sur le terrain, ce qui n’a pas été le cas cette année. Sur la fin de saison, ça reve­nait bien. J’ai joué beau­coup de bons joueurs, des Top 10, j’en ai battu un (David Goffin). Il y a plus de stabi­lité, je me reconstruis. 

Comment auriez‐vous géré si vous n’étiez pas dans le tableau pour l’Open d’Australie ?

Je l’ai déjà expliqué. Le plus impor­tant n’était pas d’être tableau final ou pas. Je sais quel niveau je peux encore jouer sur les matchs et tous les jours à l’entraînement. L’essentiel, c’est de le faire en compé­ti­tion. Si on y arrive, on remonte au clas­se­ment. Si on n’y arrive pas, alors il faut repasser par les quali­fi­ca­tions, des Challengers voire des Futures. Ce n’est pas le problème.

Est‐ce que vous vous êtes dit : stop, j’arrête j’en ai marre ?

Oui… Mais, j’ai une grande force : j’adore jouer au tennis, je suis toujours content d’aller m’entraîner. J’ai toujours l’appel du terrain qui revient. Je n’ai pas joué comme j’avais envie de le faire cette année et je n’ai pas pris le plaisir que je voulais en rentrant sur le terrain. C’est aussi pour ça que cette saison a été diffi­cile. J’ai l’impression d’avoir beau­coup enchaîné alors que j’ai peu joué. L’envie est toujours là. J’aime toujours autant le tennis et j’ai envie de repartir.

Allez‐vous prendre un coach ?

Je vais conti­nuer tout seul sur le terrain jusqu’à ce que je ressente l’envie d’avoir quelqu’un. Je vais beau­coup m’en­traîner physi­que­ment les prochaines semaines et je vais ajouter les kinés.

Gilles Simon a son expli­ca­tion pour son année diffi­cile. Mais il préfère la garder pour lui…

De votre envoyé spécial à Bercy

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